lundi 20 décembre 2010

Du sport et encore du sport

La semaine dernière tous les élèves étaient en examen. Les pauvres, ils sont toujours en examen ! Cette semaine, tous les élèves de 1re année doivent être à l`école à 7h10 pour faire du sport avant les classes. L`école a comme philosophie : «Un esprit sain dans un corps sain». L`école est réputée pour son côté académique, mais aussi sportif. Bref, c`est dans la tradition de l`école que tous les élèves de 1re année doivent se soumettre à une semaine d`exercices intenses en décembre. Il paraît que c'est dans la mentalité des Samouraïs. À chaque matin, ils doivent faire un sport différent : course, kendo, judo, karaté, etc. D`après ce que l`on m`a raconté, c`est pour purifier leur corps, leur esprit, augmenter leur endurance et garder les jeunes alertes pendant la journée. Euh ouin… sérieusement, les jeunes étaient déjà crevés comme ça et n'ont aucun temps libre. Je vous le dis : Si j'avais étudié comme un japonais pendant ma scolarité, je serais probablement médecin aujourd'hui !

Les japonais ne marchent pas

Les japonais préfèrent de loin prendre leur voiture que de marcher (ou pédaler). À chaque matin, Dan va amener Maïa à la garderie et il me dit souvent qu`il voit des mamans qui habitent à côté de la garderie et qu`elles viennent quand même en voiture amener leur enfant... pis ça c'est quand les jeunes ne viennent pas en taxi... seuls...

Ne demandez jamais votre chemin à un japonais

Bien qu`ils savent se stationner avec minutie, les japonais n`ont AUCUN sens de l`orientation. Nous avons une amie qui habite tout près de chez nous et lorsque Maïa était malade le mois dernier, Mariko a insisté pour venir nous chercher afin d`aller à la clinique en voiture. Premièrement, nous aurions pu marcher, car la clinique est à environ 10 minutes à pieds.
Deuxièment, on s`est rendus compte, que même si elle vit dans le quartier, Mariko ne savait pas où elle s`en allait. C`est Dan qui lui a dit de tourner à gauche pour se rendre à la clinique ! Le pire dans tout ça: La clinique où nous sommes allés est celle où elle va… depuis 22 ans ! Sans commentaire…

Se stationner

Les japonais sont passés maîtres dans le parking de reculons. Sérieusement, je n`ai jamais vu ça ! L`espace pour se stationner est si restreint ici, mais ils parviennent toujours à stationner leur bagnole sans problème. Cependant, pour les aider, les voitures sont presque toutes munies d`une caméra à l`arrière et d`un moniteur sur le tableau de bord où ils peuvent voir exactement où ils s`en vont !

vendredi 10 décembre 2010

Dans l`autobus – tome 2

Lorsque je prends l`autobus, il y a toujours deux choses qui me frappent : le manque d`espace et le fait que les japonais préfèrent rester debout plutôt que de s`asseoir à côté de quelqu`un d`autre. Donc, si vous mesurez plus que 5'9'', vous aurez vos genoux dans le front pour la durée du trajet. Mais si vous voulez plus de place, essayez de vous asseoir sur une banquette double. Personne ne viendra vous déranger. Je ne crois pas que c`est un genre de racisme envers les étrangers, car les japonais vont faire la même chose entre-eux. Je crois juste qu`il ne veulent pas envahir l`espace privé d`autrui.

Les toilettes – tome 2

Bon, on vous a déjà mentionné comment les toilettes ici sont assez high tech. Sièges chauffants, jets d`eau et d`air, etc. Les japonaises n`aiment pas qu`on les entende faire du «bruit» lorsqu`elles sont aux toilettes. Ok, je peux comprendre le bruit d`un no 2; c`est toujours un peu gênant. Mais un no 1, ça c`est un peu enfantin. on On a donc intégré aux toilettes un bouton qui fait en sorte que tu peux camoufler le bruit de ton no 1 avec le son d`une toilette qui «flushe». Au debut, je croyais que les filles flushaient à tout bout champs… Mais non, les filles vont appuyer sur le bouton aussi longtemps que leur `tit pipi va durer ! J`ai toujours un sourire aux lèvres lorsque je me mets à imaginer comment les japonaises réagiraient à voir les femmes occidentales se parler entre elles pendant qu`elles font pipi; ou encore mieux, voir des femmes entrer dans les toilettes des hommes quand la ligne d`attente dans celle des femmes est trop longue !

Noël et le Nouvel An – les différences

Oui, on célèbre Noël et le Jour de l`An mais d`une façon différente. Les japonais, qui adorent tout se qui est kitsch et lumineux, n`ont pas pu résister importer Noël dans leur tradition. Cependant, les japonais sont bouddhistes et Noël n`a aucune signification religueuse pour eux. Ils ont donc importés que les bouts le fun de Noël.

Ils vont décorer leur maison avec des lumières et autres bébelles lumineuses. Près de chez nous, on a une version japonaise de la maison de Chevy Chase dans le film Le sapin a les boules! Presque tout le monde a un petit sapin de Noël sur leur bureau ou à la maison; les magasins sont tous décorés pour les Fêtes, etc. Le Père Noël vient aussi dans chaque maison, mais va passer par la fenêtre (y`a pas de cheminée ici !) et laisse LE cadeau au pied du lit de l`enfant.

Au Japon, Noël est une journée aussi «romantique» que la St-Valentin. Les couples vont allés manger au resto la veille de Noël et vont s`échanger des cadeaux. Pour les célibataires, c`est l`occasion de sortir danser, boire et essayer de se ramener qqn !!! Cependant, le 25 décembre n`est pas un jour férié ici. Par chance, cette année, le 25 tombe un samedi !

Fait anodin : J`ai lu en quelque part que les japonais ont aussi une autre tradition à Noël : manger du Poulet Frit Kentucky ! Il paraît que c`est la plus grosse journée de l`année pour la chaîne. Une chose est certaine : je ne mange pas de PFK au Qc et je ne commencerai surtout pas ici!

Pour résumer, le Noël japonais ressemble beaucoup à notre Nouvel An et vice versa. Au Japon, le Nouvel An est célébré en famille. Ici, le Nouvel An est pris très au sérieux où les membres de la famille (ou qu`ils soient au Japon) se rassemblent, mangent un gros repas traditionnel et vont dans un temple prier pour l`année a venir.

École à aire ouverte

C`est l`automne, presque l`hiver ici, et on vient de commencer à chauffer les classes. Au Japon, les écoles sont toutes un peu à aire ouverte (ils ne connaisssent pas le chauffage central!) En été, ça va; on crève, mais on survit. Pour les trois autres saisons, par contre, c`est autre chose. À mon École, les corridors qui relient les bâtiments sont à l`extérieur, les casiers où l`on met nos souliers sont presque dehors - il n`y a pas de portes (seulement un toit), donc n`importe qui pourrait venir et voler nos souliers. Il fait plus froid/humide à l`intérieur qu`à l`exterieur… Et comme toutes les écoles au Japon sont construites sur une colline, vous pouvez imaginer la «fraîche» lorsque le vent de la mer intérieure se lève… Bref, à chaque matin, lorsque j`enfile mes souliers d`intérieur, c`est comme si je mettais mes pieds sur un bloc de glace… And a good morning to you, Gaby sensei !

jeudi 9 décembre 2010

Le changement de saisons

Dans l`autobus hier matin, un jeune garçon du primaire avait des short et t-shirt sur le dos… De mon côté, je portais mon manteau d`automne, un polar, un foulard et des gants. Il ne fait pas super froid ici, mais c`est quand même assez frisquet le matin et le soir (à peu près 5c). Bref, j`étais assise avec mon voisin d`appartement, un autre enseignant ici, et je lui disais comment les jeunes ici ne s`habillent pas très bien lorsque les températures changent. Juste pour vous donner une idée, depuis le début de novembre, Maïa est habillée assez chaudement, tandis que les enfants de notre quartier se promènent encore nu-pieds et en t-shirt dans le parc. J`exagère pas, je vous le jure…

Bon revenons à nos moutons. Donc je parlais du jeune garçon en short…

Mon voisin qui travaille dans des écoles primaires m`explique que les jeunes n`ont qu`un seul uniforme, contrairement au élèves du secondaire. Les filles portent une jupe et une blouse, et les garçons portent des short (à l`année!) et un t-shirt… Les pauvres !

À l`école, on m`a aussi expliqué que c`est dans leur philosophie de faire geler les élèves du primaire pour les rendre plus forts – physiquement et mentalement. Mouin, pas très convaincue…

Les élèves japonais

J`ai appris cette semaine que le système d`éducation ne permet pas aux élèves doués de sauter une année. C`est la loi ici que TOUS les élèves aient accès à la MÊME éducation. Donc, sauter une année équivaudrait à manquer une année d`éducation !

La publicité

On a trouvé un moyen ici de faire de la publicité intelligente et moins aggressive. Dans les petites villes, il n`y a pas de posters qui polluent les murs ou les rues; non, ici, on insère un petit carton publicitaire dans des paquets de Kleenex ! C`est simple, efficace, et surtout, super pratique en hiver !

En parlant de Kleenex, les japonais préfèrent de loin renifler leur morve toute la journée que de se moucher un bon coup. Assez fatigant lorsque c`est les temps des rhumes… comme maintenant !

vendredi 3 décembre 2010

Les sucreries

Sérieusement, je croyais que les supermarchés nord-américains donnaient trop d`allées pour les sucreries ou les «cochonneries» en général. Wow, mon opinion a drastiquement changée depuis que je suis au Japon. Vous devriez voir les allées des supermarchés ici. En fait, je dirais que 25 % des allées dans chaque supermarchés sont attribuées aux sucreries, chips, chocolats, pâtisserie, etc. INCROYABLE ! En plus, les petits maudits sont tous minces !

Big like moi…

Pour Danny, trouver des souliers de grande taille n`est pas un gros problème. Les hommes japnais ne sont pas si petits que ça. Pour moi, par contre, qui porte des 9-10, ca l`est! Ici, tout est calculé en cm (souliers, vêtements). Ma grandeur de souliers ici est de 26 cm. Les souliers pour femmes ne sont pas plus grands que 24,5 cm si tu es chanceuse… Donc, no shoes for me ! Damn… ils sont tellement beaux !

Il y a deux semaines, j`ai osé essayer des vêtements dans un magasin qui se disait «foreign size friendly». Ouin… même avec 15 lbs en moins, je suis encore considerée sumo size ici ! J`ai réussi, de peine et de misère, à rentrer dans la taille la plus grande paire de jeans (30), mais mes jeans ressemblaient plus à des leggings qu`à une paire de pantalons… Disons que l`orgueil en a pris une claque !

Besoin d`une coupe de cheveux

Ici, ce n`est pas les barbiers ni les salons de coiffure qui manquent. Je crois qu`il y a, en moyenne, au moins un à chaque coin de rue – sans blague ! On se demandait même comment ils font pour survivre tellement y`en a. À moins de 5 minutes de chez nous, ils y a 3 salons de barbier. D`ici deux semaines, je dois trouver le courage d`aller me faire faire des mèches et me faire couper les cheveux. J`enverrai une photo pour vous montrer si on a réussit à se comprendre le coiffeur et moi! Ça promet ! À suivre :o)

Le systeme de santé

Tous les japonais doivent payer leur soins de santé mais, en retour, ils ont du service. Avec ma carte d`assurance santé japonaise, je ne paye que 30% des frais de medecin (ici, plus ton probleme est grave, plus les frais augmentent- evidemment). Maïa, quant à elle, a une carte speciale. On ne paye que 500 yen (à peine 6 $) par visite peu importe l`ampleur du problème…

La semaine dernière, c`était la 2e fois que j`allais à l`hôpital (en fait c`est une clinique, mais ici on appelle ça des hopitaux) depuis notre arrivée au Japon. Ici, on ne niaise pas les patients. Tu appelles pour avoir un r-v et normalement, tu peux l`avoir dans la journée ou le lendemain… max! Si c`est le lendemain, la réceptioniste va s`excuser pendant 5 minutes au téléphone pour ne pas avoir été capable de te donner un r-v dans la journée! On est à des années lumiere de notre fabuleux système de santé:o)

La 1re fois, c`était pour moi. Mon r-v avait ete pris la veille et il était à 17h. Je suis arrivée à 16h45, à 17h02 je voyais le docteur et à 17h20 j`étais sortie ! Et hier, c`était pour Maïa. En moins de 45 minutes, Maia avait vu une infirmière, un docteur (qui parlait l`anglais) et avait ses medicaments… Le tout nous a coute 532 yen, soit moins de 7 $...

En cas de feu …

Bon, en plus de n`avoir pas de cloche cette semaine, nous avons eu une simulation en cas d`incendie à l`école hier. Comme il n`y avait pas de cloche, c`est un enseignant qui, à l`aide de l`intercom, a sonné l`alarme! Comme je suis dans un départment où l`on doit changer de souliers fréquemment dans une journée, j`ai dû enlever mes pantoufles, pour mettre mes souliers d`intérieur et ensuite aller à ma case pour enfiler mes souliers d`extérieur !

Nous sommes donc tous sortis calmement. De toutes les simulations de feu, je crois que c`était la plus calme. Ici, c'est du sérieux. Les élèves étaient tous cordés en lignes droites et étaient tous silencieux. Le plus drôle, c`est qu`ils sont tous allés, eux aussi, à leur casier pour enlever leurs sandales et mettre leurs souliers d`extérieur! Les enseignants avaient apportés des sacs en plastique pour que les élèves mettent leurs sandales dedans afin qu`elles ne soient pas sales pour le retour en classe ! Pas certaine que ça soit la même procédure en cas d`un vrai feu!
Nous nous sommes tous réunis sur le terrain de sport de l`école où nous attendait deux pompiers. Un des pompiers a même engueulé les élèves car la sortie de l`école s`était faite trop lentement ! Fait cocasse : Avant la simulation, les pompiers avaient demandé à des élèves de se cacher dans l`école afin que leur enseignant responsable remarque leur absence. Ces enseignants-là devaient retourner dans l`école et retrouver les élèves le plus rapidement possible !

Après que tous les élèves fut retrouvés «sains et saufs», quatre élèves ont été sélectionnés pour démontrer aux autres comment utiliser un extincteur. Les pompiers ont donc mis le feu à un baril et les élèves devaient l`éteindre. Disons que c`était une bonne simulation, mais, encore une fois, je ne suis pas certaine que cela fonctionnerait dans nos écoles au Qc !

Les personnes âgées

Les personnes âgées ici sont en forme pis pas qu`à peu près ! Tous les jours, je les vois en train de marcher d`un pas assuré ou faire du jogging (oui, oui). De plus, elles sont tràs utiles aussi pour leur communauté. Que ce soit pour être des brigadiers pour les écoliers ou pour ramasser les déchets, ces gens-là s`occupent.

Les voitures

Les japonais sont très fiers de leur voiture. Dès qu`il pleut ou qu`il y a eu de la condensation sur leur voiture, ils l`essuie. Ce qui fait en sorte que leur voiture est TOUJOURS nickel ! Depuis notre arrivée, on a aussi remarqué qu`il n`y avait aucune voiture accidentée sur la route, que les remorques sont rares et que des vieilles (vieilles) bagnoles n`existent pas… du moins pas celles qui sont en train de tomber en ruines. Aux 2 ans, les japonais doivent faire inspecter leur voiture. On appelle ça le shaken. S`il y a le moindre problème avec leur voiture, ils doivent absolument la faire réparer avant de reprendre possession. Cette inspection-là n`est pas donnée. Le shaken coûte jusqu'à 500 $. De plus, ils sont aussi taxés sur le poids de leur automobile entre 80-500 $, sans compter les assurances obligatoires qui sont d`à peu près 300$.

Les cols bleus… efficaces ?

Oui, au Japon du moins ! Un matin, je me rendais à l`école et j`ai croisé quelques employés de la ville qui réparaient un dégât d`eau. à Montréal, on aurait 6-7 gars pour ce genre d`opération. Ce matin-là, ils étaient trois. Un pour la sécurité et les deux autres pour faire les travaux. À mon retour, tout était fait : les travaux, le trou asphalté et les cols bleus partis ! Ici, on ne niaise pas. On a des travaux à faire, on les fait dans un délais raisonnable et on passe à autre chose.

La ville des roses

Ma ville, Fukuyama, est surnommée la ville des roses. Il y a pas loin de 9000 rosiers un peu partout dans la ville. J`ai jamais cru dire cela une jour d`une ville, mais la mienne sent vraiment bon !

jeudi 25 novembre 2010

Le golf

Les japonais adorent le golf! Près de chez nous, il y a deux driving range et des 6h c`est plein de gens qui vont «driver» des balles avant d`aller travailler. Le soir, c`est la même chose. Les personnes âgées, elles, jouent un autre genre de golf… Ça s`appelle le Grand Golfu. C`est vraiment un mélange de croquet et de golf. Au croquet, le but est de cogner la balle entre les archets. Tandis qu`au Grand Golfu, le but c`est d`envoyer ta balle - à l`aide d`un baton de golf avec la base legerement plus large - dans une genre de tente métallique. À chaque matin, depuis notre arrivée, le club d`âge d`or de notre quartier organise des parties de Grand Golfu près du canal où j`habite. Ils sont trop kawaiiiii (mignons). J`essaierai de prendre une photo afin de vous montrer… c`est vraiment spécial, pis en plus ça l`air le fun ! Dan a même regardé pour s`acheter un jeu, mais le bâton seulement vaut pas loin de 150 $ !

La mode cet automne…

Les hommes, ça va… Mais les femmes… ouf! Le short en jeans coupé accompagné d'un bas de nylon qu'on portait lorsqu'on était en 5e année est de retour. Le tout, accompagné de bottes à la «Pretty Woman» - en fourrure - et d`une fausse queue de renard qui pendouille autour de la taille. Ça laisse à désirer…

Responsabiliser les élèves

À l'école, cette semaine, il n'y a pas de cloche pour indiquer le debut et la fin des classes. Le but: Responsabiliser les jeunes à maintenir un horaire. Pas certaine que ça fonctionnerait au Qc, ça !

mardi 2 novembre 2010

J'oubliais

Bonne fête Marie !!!

Let's get ready to Sumooooooo

Samedi dernier, nous sommes allés voir un combat de sumos à Hiroshima. C'était quelque chose ! Pour reprendre ce que mon chum a dit cette journée-là : «C'est aussi impressionnant que dérangeant de voir un sumo faire la split !» Nous avons eu la chance de voir le grand yokozuna (le champion des sumos). Il ne lui reste que 5-6 combats à gagner et il sera couronné le plus grand sumo de tous les temps !

Voici, en bref, ce qu'est la philosophie des sumos et une courte explication de comment se déroule un combat (avec un peu d'aide de Wikipédia).

Le sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon « professionnel de la force ». Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe (non, on ne voit rien !), qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait entre 9 et 14 mètres suivant la corpulence du sumo. Ceux-ci sont coiffés selon le style chon mage : les cheveux, lissés avec de l'huile, et maintenus par un chignon. Un sumo garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; son départ à la retraite est marqué par une cérémonie (danpatsu-shiki) au cours de laquelle son chignon est coupé. Il n'y a pas de catégorie de poids pour les sumos et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de sumos pouvant aller de 70 à 280 kg). Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.

La vie quotidienne du sumos est très réglementée : réveil à 5 heures du matin, entraînement, repas de midi à base de chanko nabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. L’alimentation au quotidien, est, pour un lutteur, non seulement une étape difficile, mais sans doute la plus importante, qu’il ait ou non une facilité à prendre du poids. Alors que mange un sumo? Le lutteur sumo n’obtient pas son physique en se goinfrant de chips, de boissons gazeuses et de « junk food ». Le menu type du lutteur est le chanko ; il s’agit de différents plats composés autour d’une énorme marmite, qui, elle, constitue le plat principal.

Le combat
Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur la zone de combat (délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre) du dohyō : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force » que le sumos boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit. Mais le rituel d'avant match n'est pas encore fini ! Les deux lutteurs vont revenir deux fois dans leur coin, effectuer encore un ou deux shiko, balancer une poignée de sel sur le dohyō à chaque fois qu'ils reviennent, et se fusiller du regard lorsqu'ils se retrouvent face à face. À chaque fois, l’arbitre leur signale avec l'éventail que le combat ne commence pas encore. Chaque lutteur appuie sa motivation par de vigoureuses et retentissantes claques sur ses cuisses ou ses épaules lors du retour au coin.

Le combat débute au signal de l'arbitre, qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat. La confrontation peut alors commencer (le début du combat où les deux lutteurs se jettent littéralement l'un sur l'autre est appelé tachi-ai), les deux sumos s'élancent l'un vers l'autre, le but étant d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées.

Voici quelques photos de notre journée aux sumos: http://www.facebook.com/album.php?aid=568599&id=827060483&l=5388e24650 )

vendredi 22 octobre 2010

Les jours fériés

Les japonais ont 15 jours fériés pendant l'année. Croyez-le ou non, ils ne sont pas payés (ni moi non plus d'ailleurs) pour ces journées-là. J'ai demandé à mes collègues car à ma dernière paye, il me manquait des sous... Leur explication: «Tu ne travailles pas, pourquoi tu devrais être payée.» Je reponds: «Je comprends, mais c'est tout de même pas le peuple qui a décidé de prendre 15 jours de congé juste pour le fun d'avoir congé au moins une fois par mois ! C'est le gouvernement qui décide au bout de la ligne des jours fériés et il ne vous payent même pas…»
GROS silence... Je crois qu'ils se sont rendus compte qu'ils se faisaient avoir rien qu'un tout p`tit peu… OU, ils se sont dit en silence: «Retourne donc chez vous si t'es pas contente!»

Les banques

Ici, tu n'attends pas en file. Tu prends un numéro et t`attends que la p'tite madame t'appelle. Et comme tout est long au Japon, ben, ils ont des sofas super confortables pour que les gens attendent paisiblement. Donc, c'est sans surprise que les gens se claquent un petit snooze en attendant.

Autre anecdote : Je suis payée les 11 de chaque mois et ma paye n'est pas déposée dans mon compte tant que la banque n'a pas ouvert ses portes… Et moi qui croyais que tout était super high-tech ici…

Les guichets automatiques…

… ont des heures d'ouverture et de fermeture et ils sont fermés pendant la fin de semaine. Si j'ai absolument besoin de sortir de l'argent pendant la fin de semaine (car ici, y'a vraiment pas de machines Interac – tout est payé cash), je dois aller dans un 7 Eleven et payer 5$ de frais à chaque retrait, ou attendre au lundi matin (pas avant 9h!) pour sortir de l'argent du guichet de ma banque. Yep, assez gossant…

Les femmes

Même s'il fait 50c, comme cet été, les femmes portent toujours des bas de nylon couleur peau. C'est d'un chic fou… Aussi, les femmes ne mettent jamais de camisole ou vont la porter avec une petite veste par-dessus. Ici, exposer ses épaules est considéré sexy, voir même provocateur. Par contre, c'est tout à fait normal de se promener en jupe «ras la touffe» avec des talons hauts de 6 po… Les hommes se rincent l'oeil pas qu'à peu près ici.

Les hommes

Je dirais que 80% des hommes au Japon manquent sérieusement de virilité. Je comprends maintenant pourquoi tant d'étrangers restent au Japon pendant plusieurs années. Ici, meme les plus laids, gros, nerds, etc. sont des rockstars ou des Brad Pitt sur deux pattes. Les femmes sont vraiment pamées devant eux. Vous devriez-voir nos voisines lorsqu'elles voient Danny arriver. Elles se garochent presque sur lui parce que c'est cool d'être vu avec un homme étranger!

En autobus

Tu ne peux pas parler au téléphone dans l'autobus. Personnellement, je crois que c'est parfait. Sommes-nous vraiment obligés d'entendre les conversations, souvent insignifiantes, des autres? C'est tellement plus zen le matin et reposant le soir.
Il y a jamais de bousculade lorsque l'autobus arrive à l`arrêt et qu'il y a foule. Tout le monde attend sagement et personne ne depasse…

Nul ne peut fumer / manger / boire où il le veut

Les japonais sont contre le fait de faire quoi que ce soit en marchant à part marcher, évidemment ! C'est très mal vu. Pourquoi ?! Ben, paraît-il que même si les japonais sont extrêmement occupés, ils prennent toujours le temps de s'asseoir pour manger et boire. C'est meilleur pour la digestion et ça permet de socialiser… Les fumeurs ne peuvent pas fumer dans la rue sauf aux endroits prévus à cet effet, c'est interdit par la loi. J'ai demandé pourquoi et on m'a répondu que c'était dangeureux et qqn pourrait être brûlé (surtout les enfants). Pas bête ! Cependant, y'a des téméraires qui défient les lois et se promènent avec un cendrier portatif… Eh oui, tout se peut ici !

Mourir de soif au Japon ?

Ça n'arrivera jamais ! Je n'ai jamais vu autant de machines distributrices. Il y en a au moins une à chaque deux coins de rue et ce même dans les régions éloignées. Disons que, parfois, ca «clash» avec le décor enchanteur! Vive la pollution visuelle…

mercredi 6 octobre 2010

Les omiyage

C’est ce que j’aime d’ici. On donne et reçoit des cadeaux (omiyage) tout le temps. Ça fait tellement plaisir. Je vous le jure, ça met du soleil dans la journée lorsque tu arrives à ton bureau et que tu as une petite gâterie qui t’attend. En plus, les gâteaux et les pâtisseries japonaises sont excellents. Donc, si je dois m’absenter pour un business trip, la règle non-écrite veut que je ramène une petite gâterie à mes collègues afin de les remercier de les avoir importunés pendant mon absence. Si quelqu’un part en vacances, c’est la même chose; tu offres un petit quelque chose à manger de la région où tu étais.

Les japonais et les excuses

Les japonais sont toujours en train de s’excuser pour tout. C’est à la limite fatigant.. Mais le plus bizarre, c’est au téléphone. Je ne la comprends toujours pas celle-là. 
Moshi Moshi sont les mots que l’on doit dire lorsqu’on répond au téléphone(seulement au téléphone). Et, je ne sais pas pourquoi mais les japonais raccrochent toujours en s’excusant… Au lieu de dire «au revoir», ils disent : «Je m’excuse de t’avoir dérangé.»

Les chaussures Crocs : Une petite pensée spéciale pour mon (ancien) patron chez Chenelière

Danielle, je pense à toi régulièrement ici. Les chaussures Crocs sont vraiment à la mode au Japon. Comme je sais que tu les adores, j’ai toujours un petit sourire en coin lorsque je vois une belle paire de Crocs jaune canari passer…

Keep left system

Au Japon, on conduit à gauche. Donc, la logique lorsqu’on se déplace, c’est de se tenir à gauche, non ? NOT ! Encore une fois, je crois que les japonais ont sauté un chapitre dans leur cours de conduite… Ce n’est pas un Keep left system, mais bien un Keep in the middle system ou un I’ll do whatever I want today system… C’est incroyable comment ils sont dangereux… Et en plus, si tu te fais frapper par une voiture en bicyclette, c’est de ta faute !
De plus, pour ajouter du piquant à la vie quotidienne, les cyclistes doivent rouler sur les trottoirs. Si tu te fais prendre à rouler sur les routes, gare à toi. Tu risques d’écoper d’une belle contravention. De toute façon, ça fait moins mal de rentrer dans un piéton ou un autre cycliste qu’une automobile !

En parlant de contravention, Dan a reçu son premier avertissement pour n’avoir pas bien stationné son vélo en ville. Eh oui, nul ne peut stationner son vélo où il le veut… Ici, y’a des places de stationnement très spécifiques. Si tu reçois plusieurs avertissements, ils envoient ton vélo à la fourrière… pis la, faut que tu payes pour ravoir ton vélo.

Es-tu si pressé que ça ?

Ok, ici, il faut vraiment faire attention aux intersections. Je crois que les japonais ont sauté le chapitre sur la signification des feux de circulation pendant leur cours de conduite. Dès que la lumière tourne verte du côté opposé, il faut toujours attendre un bon 5 secondes parce qu`il y a au moins 2-3 bozos qui vont griller leur feu rouge! Pas juste passer sur un feu qui tourne du orange au rouge…Non, non, ici, on brûle de façon TRÈS convaincante.

lundi 4 octobre 2010

Mon homme : ce japonais en devenir !

Après le Sports Day à Maïa, c’était au tour à Danny de s’immerger à fond dans la culture japonaise. Il y a un mois, Danny s’est fait invité par un groupe de japonais à porter un temple portatif (shrine) lors du festival de notre quartier. C’est un très grand honneur ici et ces messieurs souhaitaient sa présence. Bref, la semaine dernière, Danny était fort occupé avec des pratiques, du polissage du temple et, surtout, boire de la bière et du saké avec les bonhommes !

Samedi soir, Dan avait sa dernière pratique et m’appelle pour me dire que je devrais le rejoindre. Il ne savait pas ce qu’il se passait - évidemment, personne ne parle l’anglais- mais il avait une intuition que quelque chose de spécial allait se produire. Je vous le jure, ce soir-là, c’était la 1re fois que je me sentais réellement au Japon. La soirée était extraordinaire. Lorsque je suis arrivée sur les lieux, il y avait plein de lanternes illuminées tenues par des enfants. Lorsque fut le moment de partir, le patriarche du groupe s’est mis à chanter une chanson traditionnelle et tout le monde répondait (à part les trois bozos qui ne comprenaient rien: NOUS !) Nous avons marché dans notre quartier et lorsque nous sommes arrivés au «temple mère», tous les hommes ont fait leur hommage au grand prête avant de se rassembler autour d’un homme qui jouait du tambour et un autre qui chantait. Ils se sont tous mis à danser une danse traditionnelle. C’était magnifique à voir !

Ce soir-là, je suis rentrée plus tôt que Danny, car Maïa était très fatiguée. Lorsque Danny est rentré 2 heures plus tard, il était plein comme un boudin! Après la danse au temple mère, il devait retourner à son temple où les hommes se préparaient (lire : se péter la face!) pour la grande cérémonie du dimanche matin. Ils se sont donnés comme mission de finir l’alcool qui restait. Dan a bu 6 gros verres de saké plus 5-6 grosses bières. Vous auriez dû le voir : Saoul… comme une botte !

Le réveil a été assez pénible. Maïa a décidé d’être plus matinale que nous et a réussi à sortir de son lit à 5h. Grrrr… Dan avait un costume spécial à mettre : une espèce de toge / jaquette blanche, avec des shorts blancs et des souliers blancs. Ce matin-là, je ne sais pas ce qu’il est arrivé, mais on ne trouvait plus les shorts à Dan. On s’entends-tu que notre appart est gros comme ma main. Mais où sont les shorts?! On a cherché partout, foutu le bordel dans l’appart pour se rendre à l’évidence que Dan devait partir d’une minute à l’autre et que nous n’avions pas vraiment de solution… Oh ! J’ai un moment d’illumination soudain ! Dan a des boxers blancs… Eh oui, Dan est parti à une cérémonie religieuse japonaise le zizi presqu’à l’air !

Dan devait être à son temple pour 6h30. Lorsque je suis arrivée avec Maïa vers 7h15, les hommes chantaient une chanson et tout le monde s’apprêtait à partir vers le temple mère. Moi, toute fière de mon homme, je sors la camera et commence à faire ma japonaise. Lorsque la caméra m’indique que ma carte mémoire est pleine. Hein ? Ça ne se peut pas, elle est presque vide. J’ouvre la caméra pour me rendre compte que j’avais laissé la carte mémoire dans l’ordinateur … Décidément, ça n’allait pas bien pour nous autres ce matin-là ! Mais bon, heureusement, il y avait d’autres personnes de JET Programme et les filles ont pris plein de photos pour moi.

Arrivés sur les lieux, les 3 autres équipes attendaient pour une sorte de bataille de temples. Chacun leur tour, chaque équipe devait courir en rond avec le temple tandis que les autres membres sautaient et se bousculaient au centre. Dans le fond, faites juste imaginer une gang de gars en train de «trasher» et l’autre gang qui tournent autour d’eux portant sur leurs épaules un temple portatif de 200 lbs ! Le plus intense était lorsque toutes les équipes tournaient en même temps. Il y avait pas loin de 80 hommes qui tournaient ensemble, se bousculaient, se sautaient dessus avec le temple … les pauvres ! On nous a expliqué que cette cérémonie était pour remercier les dieux pour les récoltes de riz. Dans le fond, c’est l’Action de grâces des japonais !

Après cet épisode où les hommes ont bien démontré leur masculinité(!), chaque équipe partait chacune de leur côté et faisait le tour de leur quartier. Les hommes ont chanté, porté le temple, l’ont fait tourner en rond, ont trashé, bu du saké, de la bière tout l’avant-midi.

Voici à quoi un arrêt avec le temple portatif ressemblait… Imaginez 80 hommes et 4 temples portatifs :
Clip trouvé sur YouTube - Édition 2009
http://www.youtube.com/watch?v=ajqVp7UtslE

Alors voilà c’était une capsule de notre vie ici. Y’a certains jours qui sont très ordinaires et y’en a d’autres où l’on vit la vie nipponne à fond.

Les Sports Day au Japon... ça commence tôt !

En fin de semaine, c’était le «Sports Day» à Maïa… Oui, oui, ma fille de 20 mois avait des olympiades à sa garderie. Bon, on s’entend que les tout-petits n’ont pas fait grand chose - d’où le manque de photos de Maïa. Par contre, les autres groupes, dont celui des plus vieux, les moins de 5 ans, nous ont donné tout un spectacle. Ils ont été actifs de 9h à 12h…
Voici un résumé de la journée :
Cérémonie d’ouverture avec les jeunes qui dansent et qui chantent
Étirements
Course des tout-petits qui ne savent pas encore bien marcher avec des petites voitures qu’ils devaient pousser
Course où Maïa devait sauter dans les bras son éducatrice à l’autre bout du terrain
Course de 20 m pour les 3 ans
Course d’obstacles pour les 4 ans
Course pour les 5 ans
Course avec les parents pour le groupe à Maïa (On a gagné !)
Danses et chants des 2 ans
Cheerleading des groupes de 3 ans et 4 ans
Athlétisme du groupe des 5 ans : grimper tout en haut d’un poteau de bambou, marcher sur des échasses, saute-mouton, gymnastique avec une barre parallèle, pyramide humaines, etc.
Spectacle de tambours donné par le groupe des 5 ans.

Bon, j’en oublie probablement, mais vous voyez comment ils sont les japonais ! Ils sont fous. Je n’ai rien contre le sport, au contraire. Par contre, faut savoir doser…

Voici le lien de mes photos de la journée :
http://www.facebook.com/album.php?aid=514447&id=827060483&l=3d85473b53

mercredi 29 septembre 2010

Choses à savoir sur le Japon - Part 1

1.Demander de l`information
Les japonais ont la fâcheuse habitude de répondre à la question posée, mais seulement cette question-là. Jamais, ils ne vous donneront de l'info supplémentaire. JAMAIS ! Je ne crois pas que c'est par mesquinerie. C`est vraiment quelque chose de culturel… et super «gossant». Donc, conseil no 1 : Songez à tout (TOUT) lorsque vous posez des questions. Sinon, vous risquez de vous taper 1-2 h de mimes, de mauvaises traductions ou pires encore, de dessins pour montrer ce que vous voulez vraiment !

2.Un lift, SVP !

À date, c'est cette facette de leur mentalité que j'aime le moins… Leur manque d'empatie... J`ai une cote de la mort à monter à tous les jours pour me rendre à l'école. Je vous le jure, elle est vraiment quelque chose. Je croise des profs à tous les matins avec leur voiture qui me saluent avec leur plus grand sourire sans penser à arrêter ni même à songer que j`aimerais peut-être ça avoir un break à matin de la cristie cote… osti…


Autre exemple
Hier, il pleuvait des cordes et les profs savent pertinement que la petite nouvelle –euh ME – est en bicyclette, n`a pas amené de parapluie ni même de manteau, car il faisait un temps superbe lorsqu'elle est partie le matin à 6h45 et a pédalé et sué toute l'eau de son corps pendant les 12 km qu`elle devait se taper pour se rendre à l'école…
Donc, je disais que les japonais ne sont pas très enclins à l`empathie. Hier, il pleuvait à boire debout et personne de mon département ne m`a offert de lift au moins jusqu'au terminus de bus. On s'entend, c`est 5 minutes en voiture et sur le chemin de retour de la plupart d'entre eux.
Pas grave si Gaby-Sensei pogne une pneumonie et reste couchée pendant 3 semaines…

Sont-ils emphatiques ? Non ! S'en foutent-ils ? Je ne crois pas… On m`a déjà expliqué que d`être seul dans leur voiture était probablement le seul moment qu`ils avaient avec eux-memes. Beaucoup d`entre eux vivent avec leurs parents ou leurs beaux-parents alors c'est difficile d'être seul. De plus, offrir des lifts à quelqu'un n`est pas quelque chose qui est dans leur coutume… Tout le monde à une voiture ici… sauf la p`tite nouvelle :o)

Moral de cette histoire : Arrête de chialer pis check Meteo Media plus souvent!

Différences entre les écoles au Qc et ici

Les élèves et les enseignants au Japon sont VRAIMENT fatigués.

J`arrive assez tôt à l'école (vers 7h30) et y`a déjà des élèves qui sont à leur ``club activity``. Cela peut être autant du sport que de la peinture. Presque tous les élèves sont dans un club quelconque. Ceux qui ne font pas partie d`un club sont considérés paresseux... Lorsque j`arrive dans le départment d'anglais, le 3/4 des enseignants sont déjà assis à leur bureau. Plusieurs arrivent vers 6h30-7h et quittent vers 20-21h. Et moi qui croyais faire un effort surhumain pour arriver tôt et faire bonne impression !

Les enseignants ont une grande responsabilité envers l'éeducation des jeunes. Si un jeune ne réussit pas, ce ne sera pas la faute du jeune ou un manque de supervision des parents. Non, le blâme va aux enseignants…

Quelques faits anodins au sujet des écoles japonaises

- Tous les élèves portent un uniforme.

- Leur secondaire est divisé en 2 étapes : Junior High School et Senior High School. Les junior doivent absolument passer des tests afin de rentrer dans les meilleures écoles (High School). Mon école est la 2e meilleure école dans la Préfecture d'Hiroshima. Les standards ici sont très élevés. Si vous avez une conception des élèves japonais obéissants, studieux et ultra disciplinés, alors à mon école c`est entièrement vrai ! Les élèves n'ont pas le droit de se teindre les cheveux ni se maquiller ni avoir des coupes de cheveux un peu « wild ». Ici, tout le monde se ressemble. C`est assez dérangeant. Disons que mes petits piercings dans les oreilles ont fait beaucoup de bruit parmi les élèves… Une chance qu`ils n`ont pas vu mon tattoo !

- À chaque debut et fin de cours, les élèves saluent et remercient l'enseignant pour la leçon reçue.

- Il n'y pas de concierge dans les écoles au Japon. Toutes les écoles ont un «cleaning period» de 15 minutes où les élèves sont repartis en groupes et sont assignés une tâche à chaque semaine. Bref, les élèves balayent, époussettent, passe l'aspirateur dans les salles où il y a du tapis, nettoient les fenêtres, ramassent les déchets dans le stationnement, etc. J`aime bien le concept… Tout le monde se ramasse et l'école est vraiment propre.

- Les enseignants sont tellement fatigués qu'ils se claquent des «power naps» de 15 minutes. J'ai jamais vu des gens sombrer dans un sommeil profond aussi rapidement et revenir à la réalité tout aussi vite! Fascinant…

- J'utilise trois paires de souliers par jour. Les souliers avec lesquels je suis venue à l'école; les souliers avec lesquels je me promène dans l'école; et les pantoufles (oui, vous avez bien lu) avec lesquelles je me promène dans le department d'anglais. Donc, lorsque je quitte l`ecole, j`enlève mes pantoufles pour enfiler mes souliers d'intérieur et ensuite, j`enlève ceux-ci pour mettre mes souliers d'exterieur… La joie…

- Les profs d`anglais enseignent l`anglais aux élèves en japonais.
Logique, n'est-ce pas ?!

samedi 25 septembre 2010

Merde alors !

Bon, vous le savez tous, Maïa va maintenant à la garderie. Lorsque Danny est allé reconduire Maïa un matin, la directrice lui a expliqué qu’il fallait qu’on lui fournisse un échantillon d’urine et aussi de ses scelles (règlement municipal oblige). Hummm… ok… bizarre… Mais bon, comme on l’a déjà mentionné, ici tout est bizarre! Alors, on s’est dit : « Go with flow et posons-nous plus de questions ! » Ici, les tests d’urine pour enfants doivent être faits avec des petits sacs en plastique qu’on colle après les parties génitales. Donc, lorsque Maïa nous voyait arriver avec celui-ci, elle se sauvait en courant.
Premier test d’urine : échec. Ils nous avaient suggéré de mettre le sac en plastique juste avant le coucher afin d’être certain d’avoir assez d’urine. Euh oui… le problème, c’est que ma fille ne dort pas debout ! Le lendemain matin, le sac est toujours bien installé, mais l’urine avait coulé dans sa couche…
Deuxième essai : On avait finalement réussi à coller le sac, mais Maia s’est assise trop vite après s’être soulagée et toute l’urine a encore coulé dans sa couche ! Troisième tentative : RÉUSSI ! Cette fois-là, nous avons été plus intelligents : On a demandé que ça soit fait à la garderie… Ha ha ha !

Pour ce qui est du test de scelles, c’est là que j’aurais aimé comprendre le japonais davantage ! En fait, on croyait qu’on devait fournir deux échantillons de scelles, mais c’était plus un test de dépistage de vers. Le truc qu’ils nous ont donné était une pellicule en plastique où l’on devait coller un côté sur le trou de pet à Maïa deux matins consécutifs… Nous, en beaux bozos, on leur a fourni deux échantillons de marde ! J’aurais bien aimé voir la tronche de la directrice ce matin-là… Comme disait l’autre : Shit happens!

vendredi 24 septembre 2010

Nouveaux amis, une autre bière!

Un soir après le souper, Maïa voulait aller jouer dehors. Nous sommes donc sortis et rendus au bout de l’entrée, nous avons salué un voisin qui prenait une bière avec des amis. Ils avaient terminé leur journée de travail et maintenant c’était l’heure de la bière. Nos trois nouveaux amis étaient assis, chacun un verre à la main, tout près d’un baril d’Asahi, lorsqu’ils nous ont invité à les rejoindre … ce que nous n’avons évidement pas refuser! Un des gars nous a expliqué que sa mère était la propriétaire du liquor store tout près de chez nous… AMEN brother ! Sans le savoir, il est devenu notre nouveau meilleur ami japonais ! Nous avons eu droit à une visite guidée de l’entrepôt du magasin, une petite caverne d’Ali baba ! Veuve Clicquot (même rosé), whiskey canadien et japonais (17 ans!), plusieurs sortes de bières, de « coolers » et même du Dom Pérignon à 500 $ la bouteille! Après une heure de parle-parle, jase-jase à comprendre un ou deux mots, fidèles à nos habitudes nous sommes retournés à la maison un peu « rond- rond ». Merci les boys pour la bière!

vendredi 17 septembre 2010

All you can eat, all you can drink !

Jusqu’à maintenant, nous sommes allés deux fois dans des restaurants « all you can eat – all you can drink ».

La première fois, c'était pour l’enkai (party de bienvenue à Gab) avec ses collègues de travail. Nous avions entendu dire que la soirée pouvaient dégénérer assez rapidement. Je mettais donc préparer pour un gros 5@10 de buverie intense en faisant une sieste avec Maïa dans l’après-midi. Maïa et moi sommes allés rejoindre Gabrielle au centre-ville avant de nous diriger vers le Asian Beer Garden, situé sur le toit d’un centre d’achats de neuf étages. À notre arrivée, nous avons remarqué que nous avions droit à un beau gros buffet. Côté consommation, nous étions au paradis! Notre table était située à quelques mètres de la fontaine de jouvence ! Je me suis dit : «Yes, même si j’suis pacté, j’ai pas trop loin à marcher pour remplir mon verre!» Le premier Kampai passé, let’s go… on part! Heeeuuuu non! Certains collègues à Gab buvaient du thé, d'autres de la liqueur et les autres sirotaient leur bière!

Gab et moi avions comme mission d’être « feeling » assez rapidement. Nous n'avions que quelques précieuses heures pour boire le plus possible et, surtout, avant que Maïa devienne désagréable (il était quand même 19h). Nous étions donc deux clients réguliers à la distributrice de bière. La soirée s’est bien déroulée nos « party animals » bien élevés attendaient le départ des invités pour retourner à la maison. Nous les avons libéré de leurs souffrance vers 21h15, en quelques secondes, poufff, ils avaient tous disparus. Le temps de changer la couche à Maïa, qui soit dit en passant à été très gentille encore un fois, et nous étions seuls à se demander si nous prenions une autre bière ou si nous quittions immédiatement pour aller prendre l’autobus puisque le dernier bus pour retourner à la maison à partir du centre-ville quitte à 22h et la réponse est… Danny retourne à la fontaine de jouvence, une p’tite dernière pour la route! Mission accomplie!

Notre deuxième expérience dans ces fameux restaurants s’est déroulée au Pelican Kitchen avec les autres participants de JET à Fukuyama. Nous avions la ferme impression que cette fois-ci le party allait pogner! Une gang de jeune (disons que nous sommes dans les vieux et les seuls avec une famille ici à Fukuyama) dans un resto « all you can drink » pour 90 minutes c’est certain que le bordel pogne… et encore une fois... NON! Nous étions une vingtaine sur deux tables. À notre table, sur 8-9 personnes, nous étions 4-5 à commander de la bière même chose sur l’autre table. À un certain moment donné, Gab m’a fait remarquer que le party était en train de prendre à l’autre table: une des filles avait sorti son tricot!!!! Wow ça « rock » icitte… Nous en étions donc à notre troisième bière lorsque nos nouveaux voisin ont quitté l’endroit pour retourner à la maison après avoir consommé deux « grands » verres de jus (pour leur défense, je vais spécifier que la femme de notre voisin venait tout juste d’arriver des U.S.A. à peine 24 h auparavant). Une chance qu’il y avait un couple de sud-africains pour nous accompagner. Nous avons fait connaissance avec un japonais qui est en couple avec une personne ressource du JET Programme. Voici comment il s'est présenté : « Hello, My name is not I’m gay, you gay but «She gay» but don’t worry I’m not gay! » Fidèle à nos habitudes, nous sommes sortis de là juste à temps pour prendre le bus de 22h pour retourner à la maison encore une fois « feeling ».

Minomi matsuri

Par un beau dimanche après-midi, nous sommes allés au parc avec Maïa. Sur place, nous avons remarqué qu’il y avait un nombre anormalement élevé de gens. Nous en avons déduit qu’ils revenaient tous du « sports day » de l’école tout près. Nous étions assis à regarder Maïa courir et glisser avec ses nouveaux petits amis lorsqu’un monsieur est venu nous offrir quelque chose à boire. Mmmm... un bon thé froid sans sucre! Cinq minutes plus tard, notre sauveur est arrivé avec 2 Ashahi (bière) en main nous invitant à se joindre à leur petit get together. C’est ici que ça devient intéressant. Comme le japonais de Gab est encore assez rudimentaire et que le mien se résume à «arigato gozaihimas» et «biru», et leur anglais à Niagara Falls et America avec un accent de p’tit vieux japonais qui a pris quelques bières en 10 minutes, nous avons eu beaucoup de plaisir à essayer de se comprendre.

Matsuri Minomi, Matsuri Minomi… étaient les mots qui sortaient le plus de la bouche de notre sauveur en me pointant du doigt. Gabrielle a finalement compris qu’il s’agissait du festival (Matsuri) de notre quartier (Minomi) et qu’ils venaient de faire de moi un des porteurs du « shrine » de Minomi ce qui représente un très grand honneur ici. Après avoir fait des recherches sur le sujet, il se peut fort bien que je sois vêtu d’un costume traditionnel (p-ê même en bedaine - sans commentaire, svp !) tout en portant ce fameux « shrine » dans les rues du quartier! Le matsuri est le 2-3 octobre. J’ai quelques pratiques la semaine prochaine. Ça risque d’être intéressant. À suivre…

Kawaiiiiiiiiii

Le mot qu’on entend le plus souvent depuis notre arrivée.
Traduction : « CUTE ». Malgré le fait que papa est un Dieu sur deux pattes... ici ,c’est bien pour Maïa que toutes les Japonaises le disent...avec un cri strident !

Le recyclage

Vous pensiez que le recyclage était chiant au Québec ? Détrompez-vous… Ici, c’est une job à temps plein; tout doit être séparé. Les ordures ménagères et le papier d’un côté, le plastique et les produits d’emballage (il faut retirer bouchons et étiquettes des bouteilles, mais tout va dans le même sac!), l’aluminium, le verre, les vêtements, les produits dangereux (produits ménager, batteries…) etc.

Évidemment, tout doit propre comme un sous neuf; chaque catégorie a sa journée, rien ne doit être mis à la rue le soir avant mais au plus tard à 8 h le matin de la collecte. Le tout placé dans un sac transparent. Au Japon c’est la loi. C’est un crime de ne pas ce plier au règles de recyclage. Après avoir finalement établit notre « routine » de poubelles / recyclage, on nous a informé que nous devions déposer notre recyclage de plastique à l’épicerie si nous voulions vraiment faire notre part pour l’environnement. Sinon, tout ce dur labeur ne sert à rien, tout est brûlé!!! Beau paradoxe…

mardi 14 septembre 2010


Départ et arrivée à Tokyo
1er août
Bonjour à tous,
Nous sommes désolés pour ce long moment silencieux… Nous vous expliquerons plus tard la raison. Commençons d’abord par notre départ et le vol vers Tokyo. Donc, nous sommes partis chargés à bloc – 5 valises + un parc ! Disons que l’émotion était à son comble. Nos péripéties nipponnes commencent ici… Nous devions identifier nos valises à Montréal (qui partaient directement pour Fukuyama – notre ville) et celle à laquelle nous avions le droit pour Tokyo. Le vol s’est bien déroulé. Maïa a été très gentille pendant les 14h de vol que nous avions à faire. Lorsque nous sommes arrivés à Tokyo, nous devions passer l’immigration. Un mot pour décrire le tout : CHAOTIQUE ! Voici une photo pour vous montrer le nombre impressionnant de gens qui rentraient au pays en même temps que nous… Vous pensiez que c’était long à Dorval… [Voir photo 1]

Après avoir attendu en ligne pendant près d’une heure à une chaleur suffocante, une dame nous a remarqué et nous a indiqué le guichet «VIP familial» Alléluia !!!
Malgré le fait que nous avions sauvé presque 2h d’attente, les bagages ont décidé de se faire désirer et tout le monde nous ont rejoint au tourniquet… Mais bon, nous n’étions plus en ligne avec 2000 personnes!

J’ai eu ma première expérience sensorielle avec une toilette à l’aéroport de Tokyo. Je vous le jure, le Japon est le royaume du «piton». Même les toilettes ont des options. J’explique. Lorsque vous vous assoyez sur le bol, vous pouvez régler la température pour agrémenter votre moment intime. De plus, vous pouvez mettre de la musique et aussi régler la force du jet d’air ou de l’eau pour vous nettoyer le popotin. Avis aux femmes : un jet est aussi disponible pour la section avant ! WOW !!!
p.s. Cette expérience peut créer une dépendance. J’adore déjà le Japon ;o)

Le comité d’accueil qui nous attendait à l’aéroport était assez impressionnant. Disons qu’on ne pouvait pas se perdre ! Une heure de bus plus tard, nous étions «évachés» dans notre beau lit king au très chic Keio Plaza.

Péripétie no 1 : Lorsque j’ai ouvert la valise pour me changer… TABARNACK… d’osti de ciboire… de ! »/$%... Nous avions identifié à Montréal la mauvaise valise pour Tokyo et tout mon linge «business» était entre Tokyo et Fukuyama. Je n’avais même pas de brosse à cheveux ni maquillage. Heureusement, après m’être calmée, je me suis rendue compte qu’en faisant les valises, j’avais dispersé tout nos vêtements au cas où quelque chose du genre nous arriverait. Mais bon, nous n’avions pas pensé qu’une telle erreur puisse se produire à partir de Montréal ! J’avais donc quelques fringues «raisonnables» à me mettre sur le dos et donc, je n’avais pas l’air «d’la chienne à Jacques»!





Les 3 jours à Tokyo ont filé à toute allure. Je devais assister à des séances d’information et patati et patata… Rien d’extraordinaire à raconter. Nous avons eu droit à notre premier passe droit grâce à Maïa. Dan a pu se baigner – avec un t-shirt de surf «2LL» mais grandeur small d’enfant (au Québec) loué à la piscine – avec son tattoo. Disons qu’il avait l’air d’une saucisse cocktail… SEXY comme un tracteur ! Chose à savoir en arrivant au Japon… Tattoo = mafia japonaise. On s’entends-tu que Dan n’a pas l’air japonais pour 5 cents ?! Mais bon, ce n’est que le début des choses bizarres à laquelle nous devons nous plier.

4 août
Départ de Tokyo pour Hiroshima = vol 1h¼ sans problème. Arrivés à Hiroshima, mon supérieur et un des Kyoto-Sensei (directeur-adjoint) de mon école nous attendait avec une belle bannière. Fukuyama est à environ 1h de route de Hiroshima. Nous sommes allés directement à l’école rencontrer le Kocho-Sensei (directeur principal). Il faisait une chaleur incroyable dans son bureau et je devais faire du small talk avec un bonhomme – très sympathique (y’a une tronche tellement joviale) qui ne parle pas un maudit mot d’anglais tout en buvant un thé frette (je n’aime pas le thé chaud; imaginez un thé chaud refroidit!) J’étais tellement jet lagged que je déparlais sans cesse. Au moins, il ne comprenait rien de se que je racontais !


Après cette «charmante» rencontre, Dan et moi pensions allés nous reposer dans notre nouveau chez nous. HA HA HA !!! NO NO NO !!! Les japonais ne connaissent pas les : je suis fatiguée, je viens de me claquer 14h de vol y’a 3 jours, il fait 48c à l’ombre, je sue comme une truie pis je veux juste prendre une CRISSE de douche… OK?! Ils avaient donc d’autres plans pour nous. Direction : City Hall AKA La maison des fous. Vous voulez mettre votre patience à rude épreuve, venez remplir des formulaires ici. Vous pensiez que faire une nouvelle demande de passeport ou attendre une heure pour renouveler votre permis de conduire était long? Détrompez-vous, le Japon est 15 fois plus atroce. On s’ennuie déjà de notre chère Émilie de chez Bell ;o)

Péripétie no 2 : La bureaucratie japonaise

On ne vous racontera pas en détails, mais voici combien de temps chaque étape a pris.

Alien Registration Card (statut de résidence) : 2h (avec mon superviseur!)

Family registration et allocation familiale : 1h (avec mon superviseur!)

Banque (ouvrir un compte) : 1h30 (avec mon superviseur!)

Cellulaire Gab : 2h - avec un anglais qui vit ici depuis 10ans… Nous sommes tombés dessus par hasard… God bless him !!!

Cellulaire Dan : 2h - tout seul comme un grand

Garderie Maïa : Après 3 visites, de nombreux appels entre mon superviseur et la directrice de la garderie, Danny a dû retourner à la maison des fous pour prouver qu’il se cherchait un emploi. Ici, les deux parents doivent travailler pour avoir une place en garderie. Mais comment veux-tu te trouver une job quand tu dois garder ton enfant? Vous voyez le cercle vicieux?

Permis de travail Dan : Retour à la maison des fous! 2h - pour se faire dire qu’il fallait un papier de l’immigration (la bâtisse l’autre bord de la rue) pour ensuite avoir un visa de travail.

Paspy (carte d’autobus pour Dan) = 1h

Internet (2 essais)
1re tentative avec compagnie A = 1h- pour nous faire dire : «Désolés, il n’y a plus de ports d’entrée disponibles dans votre région». QUOI ? On est au Japon, CRISSE ! Vous avez des toilettes qui me ventilent la noune (désolée d’être aussi vulgaire) mais vous n’avez pas une crisse de connexion Internet pour moi ?! J’la comprends pas celle-là…
(Re-bienvenue au Japon)

2e tentative avec compagnie B: Après avoir pédalé pendant 45 minutes à la chaleur intense, nous sommes finalement arrivés au Deo Deo (genre de Future Shop). Disons que notre «déo, déo» ne sentait plus la brise printanière! Deux heures plus tard - et heureusement que je suis tombée sur une ancienne élève de mon école qui parlait très bien l’anglais - nous avons pu remplir les formulaires pour faire notre demande… Mais ce n’est pas tout. Il fallait que Mega Egg (la cie) confirme nos informations avec mon supérieur et qu’après cette confirmation, la cie fasse une demande officielle auprès de ma commission scolaire à Hiroshima. Nous habitons dans un édifice gouvernemental, alors c’est 8 fois plus compliqué. Comme tout est rapide ici, tout se fait par la poste et non par Internet ou par fax.
Ça fait près d’un mois que nous attendons.

Assurances familiales (prouver que Maia était mon bébé - nous n’avons pas le même nom de famille) = 3h de va-et-vient… 3e étage avec le formulaire rose pour se faire dire qu’il nous fallait le formulaire bleu du 2e étage ,3e porte à gauche…oups, c’est la 2e porte à droite….

National Health Card = 2h - Je l’ai toujours pas reçu… ça fait un mois que la paperasse est faite…

Et tout ça en moins de deux semaines… Ouf, je suis fatiguée juste à me relire !

À suivre...

jeudi 24 juin 2010

Blog jour 1

Bonjour à tous,
Nous avons créé un blog afin que vous puissiez suivre nos aventures nippones !
Pour écrire un commentaire, vous n'avez qu'à
1. aller dans l'espace désigné « commentaires »;
2. écrire celui-ci ;
3. choisir dans la barre déroulante «nom /url» (sous la boîte des commentaires);
4. inscrire votre nom (rien écrire dans l'espace url);
5. cliquer sur publier commentaire;
6. et... voilà !
Ça semble compliqué, mais ça ne l'est pas ;o)
À bientôt.