En japonais, « Japon » (日本) se dit Nihon (ou plus rarement Nippon).
Le kanji 日本 veut dire « origine du Soleil ». En effet, 日 signifie soleil et 本 signifie origine ou racine. On peut donc donner comme signification à ce nom « le pays du Soleil levant ». C’est lors des premiers échanges commerciaux avec la Chine (traditionnellement par le biais d’une lettre du prince Shōtoku) que cette appellation, logique du point de vue du voisin occidental chinois, fut introduite, alors que les Japonais de l’époque désignaient leur pays sous le nom de Yamato. D’abord prononcé Hi-no-moto, il lui fut préféré, à partir de l’époque de Nara (VIIIe siècle) les prononciations Nihon ou Nippon, appellations encore en usage de nos jours.
Le nom japonais Nippon est utilisé sur les timbres, les billets de banque, et pour les événements sportifs internationaux, alors que Nihon est utilisé plus fréquemment dans la vie quotidienne. Nippon peut faire aussi référence à l'empire du Japon et donc à l'idéologie nationaliste de l'ère Shōwa. Yamato (大和) est le nom que l’on donne à la période historique allant de 250 à 710. C’est en fait le nom de la première structure impériale connue qui exerçait son pouvoir autour de Nara (奈良) aux environs du Ve siècle. Aujourd’hui, on trouve toujours le mot Yamato dans des expressions telles que Yamatodamashii (大和魂, « l’esprit japonais »).
Sources :
Wikipédia : Oui, c'est un copier-coller; et oui, j'ai honte... en fait, pas vraiment. ;o)
vendredi 18 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
Shichi-go-san
Shichi-go-san (sept-cinq-trois) est l'une des trois fêtes dans l'année qui célèbrent les enfants. C’est un rite de passage traditionnel au Japon célébrant les enfants de trois ans, les garçons de cinq ans et les filles de sept ans, tenu annuellement le 15 novembre.
On dit que le shichi-go-san trouve son origine à la période Heian (794 à 1185)parmi les nobles de la cour qui célébraient le passage de leurs enfants dans l'enfance moyenne. La période Heian est considérée comme étant l’apogée de la cour impériale et est célèbre pour ses arts, plus spécifiquement sa poésie et sa littérature. Le mot « Heian » signifie « paix » en japonais. Les âges de trois, cinq et sept ont un lien avec la numérologie japonaise. Selon celle-ci, les chiffres impairs portent bonheur.
Avec le temps, cette tradition a été adoptée par les samouraïs qui y ont ajouté quelques rites. À l'âge de trois ans, la coutume exigeait de raser la tête en ne laissant que le haut du crane. Les garçons de cinq ans pouvaient porter le hakama pour la première fois, alors que les filles de sept ans remplaçaient les cordes simples qu'elles avaient l'habitude d'utiliser pour attacher leur kimono avec la ceinture traditionnelle. Le hakama est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d'un dosseret rigide. Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. À la période Meiji (1868-1912), la pratique a été adoptée par le peuple, et depuis un nouveau rite a été ajouté : celui de se rendre avec ses enfants dans un sanctuaire shinto.
La tradition a changé un peu depuis la période Meiji. Le rituel concernant les cheveux a été abandonné, les garçons qui sont âgés de trois ou cinq ans et les filles âgées de trois ou sept ans sont toujours habillés de kimono. Il est d'usage que les filles âgées de trois ans portent le hifu (une veste rembourrée) avec leur kimono, elles sont coiffées les cheveux relevés en chignon et décorés de peignes ou de fleurs. Les garçons portent le hakama et le haori (veste tombant sur le hakama).
On offre aussi aux enfants les chitose ame (sucrerie de mille ans ). Le chitose ame est un bonbon long, mince et de couleurs rouge et blanche, qui symbolise une croissance et une longévité saines. Il est donné dans un sac sur lequel sont dessinés une grue et une tortue, animaux symbolisant pour les japonais la longévité.
On dit que le shichi-go-san trouve son origine à la période Heian (794 à 1185)parmi les nobles de la cour qui célébraient le passage de leurs enfants dans l'enfance moyenne. La période Heian est considérée comme étant l’apogée de la cour impériale et est célèbre pour ses arts, plus spécifiquement sa poésie et sa littérature. Le mot « Heian » signifie « paix » en japonais. Les âges de trois, cinq et sept ont un lien avec la numérologie japonaise. Selon celle-ci, les chiffres impairs portent bonheur.
Avec le temps, cette tradition a été adoptée par les samouraïs qui y ont ajouté quelques rites. À l'âge de trois ans, la coutume exigeait de raser la tête en ne laissant que le haut du crane. Les garçons de cinq ans pouvaient porter le hakama pour la première fois, alors que les filles de sept ans remplaçaient les cordes simples qu'elles avaient l'habitude d'utiliser pour attacher leur kimono avec la ceinture traditionnelle. Le hakama est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d'un dosseret rigide. Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. À la période Meiji (1868-1912), la pratique a été adoptée par le peuple, et depuis un nouveau rite a été ajouté : celui de se rendre avec ses enfants dans un sanctuaire shinto.
La tradition a changé un peu depuis la période Meiji. Le rituel concernant les cheveux a été abandonné, les garçons qui sont âgés de trois ou cinq ans et les filles âgées de trois ou sept ans sont toujours habillés de kimono. Il est d'usage que les filles âgées de trois ans portent le hifu (une veste rembourrée) avec leur kimono, elles sont coiffées les cheveux relevés en chignon et décorés de peignes ou de fleurs. Les garçons portent le hakama et le haori (veste tombant sur le hakama).
On offre aussi aux enfants les chitose ame (sucrerie de mille ans ). Le chitose ame est un bonbon long, mince et de couleurs rouge et blanche, qui symbolise une croissance et une longévité saines. Il est donné dans un sac sur lequel sont dessinés une grue et une tortue, animaux symbolisant pour les japonais la longévité.
dimanche 6 novembre 2011
Les maneki-neko
Un maneki-neko, aussi appelé chat porte-bonheur est une statue traditionnelle japonaise en céramique ou en porcelaine, représentant un chat assis et levant la (ou les) patte(s) au niveau de l'oreille, et que l'on trouve fréquemment sur les devantures des magasins, près des caisses dans les centres commerciaux, etc.
Maneki vient du verbe maneku qui signifie inviter (faire venir), et neko veut dire chat. Il s'agit donc littéralement du « chat qui invite ». La tradition veut qu'on mette un de ces chats levant la patte dans les magasins pour attirer la fortune. La patte levée varie selon que le chat est supposé attirer le client ou le faire dépenser plus d'argent dans le magasin : la patte gauche est censée attirer les clients, la patte droite l'argent.
Pour les Occidentaux, le maneki-neko semble dire « au revoir » plutôt qu'inviter. Cela vient tout simplement des différences entre les gestes utilisés au Japon et en Occident : les Japonais invitent en levant la main paume vers l'avant et en baissant et relevant les doigts plusieurs fois comme le geste du maneki-neko.
On trouve des maneki-neko de toutes sortes de couleurs.
Voici leur signification:
Tricolore : Le chat est blanc avec des taches noires et rousses. Cette couleur est considérée comme un puissant porte-bonheur, c'est la couleur la plus populaire pour les maneki-neko.
Blanc : Le blanc est symbole de pureté, c'est la seconde couleur la plus populaire.
Noir : Les maneki-neko noirs sont censés apporter la santé et écarter les esprits maléfiques.
Rouge : Le rouge est une couleur de protection qui est censée écarter les esprits maléfiques et les maladies.
Doré : L'or est associé à la richesse.
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