Départ et arrivée à Tokyo
1er août
Bonjour à tous,
Nous sommes désolés pour ce long moment silencieux… Nous vous expliquerons plus tard la raison. Commençons d’abord par notre départ et le vol vers Tokyo. Donc, nous sommes partis chargés à bloc – 5 valises + un parc ! Disons que l’émotion était à son comble. Nos péripéties nipponnes commencent ici… Nous devions identifier nos valises à Montréal (qui partaient directement pour Fukuyama – notre ville) et celle à laquelle nous avions le droit pour Tokyo. Le vol s’est bien déroulé. Maïa a été très gentille pendant les 14h de vol que nous avions à faire. Lorsque nous sommes arrivés à Tokyo, nous devions passer l’immigration. Un mot pour décrire le tout : CHAOTIQUE ! Voici une photo pour vous montrer le nombre impressionnant de gens qui rentraient au pays en même temps que nous… Vous pensiez que c’était long à Dorval… [Voir photo 1]
Après avoir attendu en ligne pendant près d’une heure à une chaleur suffocante, une dame nous a remarqué et nous a indiqué le guichet «VIP familial» Alléluia !!!
Malgré le fait que nous avions sauvé presque 2h d’attente, les bagages ont décidé de se faire désirer et tout le monde nous ont rejoint au tourniquet… Mais bon, nous n’étions plus en ligne avec 2000 personnes!
J’ai eu ma première expérience sensorielle avec une toilette à l’aéroport de Tokyo. Je vous le jure, le Japon est le royaume du «piton». Même les toilettes ont des options. J’explique. Lorsque vous vous assoyez sur le bol, vous pouvez régler la température pour agrémenter votre moment intime. De plus, vous pouvez mettre de la musique et aussi régler la force du jet d’air ou de l’eau pour vous nettoyer le popotin. Avis aux femmes : un jet est aussi disponible pour la section avant ! WOW !!!
p.s. Cette expérience peut créer une dépendance. J’adore déjà le Japon ;o)
Le comité d’accueil qui nous attendait à l’aéroport était assez impressionnant. Disons qu’on ne pouvait pas se perdre ! Une heure de bus plus tard, nous étions «évachés» dans notre beau lit king au très chic Keio Plaza.
Péripétie no 1 : Lorsque j’ai ouvert la valise pour me changer… TABARNACK… d’osti de ciboire… de ! »/$%... Nous avions identifié à Montréal la mauvaise valise pour Tokyo et tout mon linge «business» était entre Tokyo et Fukuyama. Je n’avais même pas de brosse à cheveux ni maquillage. Heureusement, après m’être calmée, je me suis rendue compte qu’en faisant les valises, j’avais dispersé tout nos vêtements au cas où quelque chose du genre nous arriverait. Mais bon, nous n’avions pas pensé qu’une telle erreur puisse se produire à partir de Montréal ! J’avais donc quelques fringues «raisonnables» à me mettre sur le dos et donc, je n’avais pas l’air «d’la chienne à Jacques»!
Les 3 jours à Tokyo ont filé à toute allure. Je devais assister à des séances d’information et patati et patata… Rien d’extraordinaire à raconter. Nous avons eu droit à notre premier passe droit grâce à Maïa. Dan a pu se baigner – avec un t-shirt de surf «2LL» mais grandeur small d’enfant (au Québec) loué à la piscine – avec son tattoo. Disons qu’il avait l’air d’une saucisse cocktail… SEXY comme un tracteur ! Chose à savoir en arrivant au Japon… Tattoo = mafia japonaise. On s’entends-tu que Dan n’a pas l’air japonais pour 5 cents ?! Mais bon, ce n’est que le début des choses bizarres à laquelle nous devons nous plier.
4 août
Départ de Tokyo pour Hiroshima = vol 1h¼ sans problème. Arrivés à Hiroshima, mon supérieur et un des Kyoto-Sensei (directeur-adjoint) de mon école nous attendait avec une belle bannière. Fukuyama est à environ 1h de route de Hiroshima. Nous sommes allés directement à l’école rencontrer le Kocho-Sensei (directeur principal). Il faisait une chaleur incroyable dans son bureau et je devais faire du small talk avec un bonhomme – très sympathique (y’a une tronche tellement joviale) qui ne parle pas un maudit mot d’anglais tout en buvant un thé frette (je n’aime pas le thé chaud; imaginez un thé chaud refroidit!) J’étais tellement jet lagged que je déparlais sans cesse. Au moins, il ne comprenait rien de se que je racontais !
Après cette «charmante» rencontre, Dan et moi pensions allés nous reposer dans notre nouveau chez nous. HA HA HA !!! NO NO NO !!! Les japonais ne connaissent pas les : je suis fatiguée, je viens de me claquer 14h de vol y’a 3 jours, il fait 48c à l’ombre, je sue comme une truie pis je veux juste prendre une CRISSE de douche… OK?! Ils avaient donc d’autres plans pour nous. Direction : City Hall AKA La maison des fous. Vous voulez mettre votre patience à rude épreuve, venez remplir des formulaires ici. Vous pensiez que faire une nouvelle demande de passeport ou attendre une heure pour renouveler votre permis de conduire était long? Détrompez-vous, le Japon est 15 fois plus atroce. On s’ennuie déjà de notre chère Émilie de chez Bell ;o)
Péripétie no 2 : La bureaucratie japonaise
On ne vous racontera pas en détails, mais voici combien de temps chaque étape a pris.
Alien Registration Card (statut de résidence) : 2h (avec mon superviseur!)
Family registration et allocation familiale : 1h (avec mon superviseur!)
Banque (ouvrir un compte) : 1h30 (avec mon superviseur!)
Cellulaire Gab : 2h - avec un anglais qui vit ici depuis 10ans… Nous sommes tombés dessus par hasard… God bless him !!!
Cellulaire Dan : 2h - tout seul comme un grand
Garderie Maïa : Après 3 visites, de nombreux appels entre mon superviseur et la directrice de la garderie, Danny a dû retourner à la maison des fous pour prouver qu’il se cherchait un emploi. Ici, les deux parents doivent travailler pour avoir une place en garderie. Mais comment veux-tu te trouver une job quand tu dois garder ton enfant? Vous voyez le cercle vicieux?
Permis de travail Dan : Retour à la maison des fous! 2h - pour se faire dire qu’il fallait un papier de l’immigration (la bâtisse l’autre bord de la rue) pour ensuite avoir un visa de travail.
Paspy (carte d’autobus pour Dan) = 1h
Internet (2 essais)
1re tentative avec compagnie A = 1h- pour nous faire dire : «Désolés, il n’y a plus de ports d’entrée disponibles dans votre région». QUOI ? On est au Japon, CRISSE ! Vous avez des toilettes qui me ventilent la noune (désolée d’être aussi vulgaire) mais vous n’avez pas une crisse de connexion Internet pour moi ?! J’la comprends pas celle-là…
(Re-bienvenue au Japon)
2e tentative avec compagnie B: Après avoir pédalé pendant 45 minutes à la chaleur intense, nous sommes finalement arrivés au Deo Deo (genre de Future Shop). Disons que notre «déo, déo» ne sentait plus la brise printanière! Deux heures plus tard - et heureusement que je suis tombée sur une ancienne élève de mon école qui parlait très bien l’anglais - nous avons pu remplir les formulaires pour faire notre demande… Mais ce n’est pas tout. Il fallait que Mega Egg (la cie) confirme nos informations avec mon supérieur et qu’après cette confirmation, la cie fasse une demande officielle auprès de ma commission scolaire à Hiroshima. Nous habitons dans un édifice gouvernemental, alors c’est 8 fois plus compliqué. Comme tout est rapide ici, tout se fait par la poste et non par Internet ou par fax.
Ça fait près d’un mois que nous attendons.
Assurances familiales (prouver que Maia était mon bébé - nous n’avons pas le même nom de famille) = 3h de va-et-vient… 3e étage avec le formulaire rose pour se faire dire qu’il nous fallait le formulaire bleu du 2e étage ,3e porte à gauche…oups, c’est la 2e porte à droite….
National Health Card = 2h - Je l’ai toujours pas reçu… ça fait un mois que la paperasse est faite…
Et tout ça en moins de deux semaines… Ouf, je suis fatiguée juste à me relire !
1er août
Bonjour à tous,
Nous sommes désolés pour ce long moment silencieux… Nous vous expliquerons plus tard la raison. Commençons d’abord par notre départ et le vol vers Tokyo. Donc, nous sommes partis chargés à bloc – 5 valises + un parc ! Disons que l’émotion était à son comble. Nos péripéties nipponnes commencent ici… Nous devions identifier nos valises à Montréal (qui partaient directement pour Fukuyama – notre ville) et celle à laquelle nous avions le droit pour Tokyo. Le vol s’est bien déroulé. Maïa a été très gentille pendant les 14h de vol que nous avions à faire. Lorsque nous sommes arrivés à Tokyo, nous devions passer l’immigration. Un mot pour décrire le tout : CHAOTIQUE ! Voici une photo pour vous montrer le nombre impressionnant de gens qui rentraient au pays en même temps que nous… Vous pensiez que c’était long à Dorval… [Voir photo 1]
Après avoir attendu en ligne pendant près d’une heure à une chaleur suffocante, une dame nous a remarqué et nous a indiqué le guichet «VIP familial» Alléluia !!!
Malgré le fait que nous avions sauvé presque 2h d’attente, les bagages ont décidé de se faire désirer et tout le monde nous ont rejoint au tourniquet… Mais bon, nous n’étions plus en ligne avec 2000 personnes!
J’ai eu ma première expérience sensorielle avec une toilette à l’aéroport de Tokyo. Je vous le jure, le Japon est le royaume du «piton». Même les toilettes ont des options. J’explique. Lorsque vous vous assoyez sur le bol, vous pouvez régler la température pour agrémenter votre moment intime. De plus, vous pouvez mettre de la musique et aussi régler la force du jet d’air ou de l’eau pour vous nettoyer le popotin. Avis aux femmes : un jet est aussi disponible pour la section avant ! WOW !!!
p.s. Cette expérience peut créer une dépendance. J’adore déjà le Japon ;o)
Le comité d’accueil qui nous attendait à l’aéroport était assez impressionnant. Disons qu’on ne pouvait pas se perdre ! Une heure de bus plus tard, nous étions «évachés» dans notre beau lit king au très chic Keio Plaza.
Péripétie no 1 : Lorsque j’ai ouvert la valise pour me changer… TABARNACK… d’osti de ciboire… de ! »/$%... Nous avions identifié à Montréal la mauvaise valise pour Tokyo et tout mon linge «business» était entre Tokyo et Fukuyama. Je n’avais même pas de brosse à cheveux ni maquillage. Heureusement, après m’être calmée, je me suis rendue compte qu’en faisant les valises, j’avais dispersé tout nos vêtements au cas où quelque chose du genre nous arriverait. Mais bon, nous n’avions pas pensé qu’une telle erreur puisse se produire à partir de Montréal ! J’avais donc quelques fringues «raisonnables» à me mettre sur le dos et donc, je n’avais pas l’air «d’la chienne à Jacques»!
Les 3 jours à Tokyo ont filé à toute allure. Je devais assister à des séances d’information et patati et patata… Rien d’extraordinaire à raconter. Nous avons eu droit à notre premier passe droit grâce à Maïa. Dan a pu se baigner – avec un t-shirt de surf «2LL» mais grandeur small d’enfant (au Québec) loué à la piscine – avec son tattoo. Disons qu’il avait l’air d’une saucisse cocktail… SEXY comme un tracteur ! Chose à savoir en arrivant au Japon… Tattoo = mafia japonaise. On s’entends-tu que Dan n’a pas l’air japonais pour 5 cents ?! Mais bon, ce n’est que le début des choses bizarres à laquelle nous devons nous plier.
4 août
Départ de Tokyo pour Hiroshima = vol 1h¼ sans problème. Arrivés à Hiroshima, mon supérieur et un des Kyoto-Sensei (directeur-adjoint) de mon école nous attendait avec une belle bannière. Fukuyama est à environ 1h de route de Hiroshima. Nous sommes allés directement à l’école rencontrer le Kocho-Sensei (directeur principal). Il faisait une chaleur incroyable dans son bureau et je devais faire du small talk avec un bonhomme – très sympathique (y’a une tronche tellement joviale) qui ne parle pas un maudit mot d’anglais tout en buvant un thé frette (je n’aime pas le thé chaud; imaginez un thé chaud refroidit!) J’étais tellement jet lagged que je déparlais sans cesse. Au moins, il ne comprenait rien de se que je racontais !
Après cette «charmante» rencontre, Dan et moi pensions allés nous reposer dans notre nouveau chez nous. HA HA HA !!! NO NO NO !!! Les japonais ne connaissent pas les : je suis fatiguée, je viens de me claquer 14h de vol y’a 3 jours, il fait 48c à l’ombre, je sue comme une truie pis je veux juste prendre une CRISSE de douche… OK?! Ils avaient donc d’autres plans pour nous. Direction : City Hall AKA La maison des fous. Vous voulez mettre votre patience à rude épreuve, venez remplir des formulaires ici. Vous pensiez que faire une nouvelle demande de passeport ou attendre une heure pour renouveler votre permis de conduire était long? Détrompez-vous, le Japon est 15 fois plus atroce. On s’ennuie déjà de notre chère Émilie de chez Bell ;o)
Péripétie no 2 : La bureaucratie japonaise
On ne vous racontera pas en détails, mais voici combien de temps chaque étape a pris.
Alien Registration Card (statut de résidence) : 2h (avec mon superviseur!)
Family registration et allocation familiale : 1h (avec mon superviseur!)
Banque (ouvrir un compte) : 1h30 (avec mon superviseur!)
Cellulaire Gab : 2h - avec un anglais qui vit ici depuis 10ans… Nous sommes tombés dessus par hasard… God bless him !!!
Cellulaire Dan : 2h - tout seul comme un grand
Garderie Maïa : Après 3 visites, de nombreux appels entre mon superviseur et la directrice de la garderie, Danny a dû retourner à la maison des fous pour prouver qu’il se cherchait un emploi. Ici, les deux parents doivent travailler pour avoir une place en garderie. Mais comment veux-tu te trouver une job quand tu dois garder ton enfant? Vous voyez le cercle vicieux?
Permis de travail Dan : Retour à la maison des fous! 2h - pour se faire dire qu’il fallait un papier de l’immigration (la bâtisse l’autre bord de la rue) pour ensuite avoir un visa de travail.
Paspy (carte d’autobus pour Dan) = 1h
Internet (2 essais)
1re tentative avec compagnie A = 1h- pour nous faire dire : «Désolés, il n’y a plus de ports d’entrée disponibles dans votre région». QUOI ? On est au Japon, CRISSE ! Vous avez des toilettes qui me ventilent la noune (désolée d’être aussi vulgaire) mais vous n’avez pas une crisse de connexion Internet pour moi ?! J’la comprends pas celle-là…
(Re-bienvenue au Japon)
2e tentative avec compagnie B: Après avoir pédalé pendant 45 minutes à la chaleur intense, nous sommes finalement arrivés au Deo Deo (genre de Future Shop). Disons que notre «déo, déo» ne sentait plus la brise printanière! Deux heures plus tard - et heureusement que je suis tombée sur une ancienne élève de mon école qui parlait très bien l’anglais - nous avons pu remplir les formulaires pour faire notre demande… Mais ce n’est pas tout. Il fallait que Mega Egg (la cie) confirme nos informations avec mon supérieur et qu’après cette confirmation, la cie fasse une demande officielle auprès de ma commission scolaire à Hiroshima. Nous habitons dans un édifice gouvernemental, alors c’est 8 fois plus compliqué. Comme tout est rapide ici, tout se fait par la poste et non par Internet ou par fax.
Ça fait près d’un mois que nous attendons.
Assurances familiales (prouver que Maia était mon bébé - nous n’avons pas le même nom de famille) = 3h de va-et-vient… 3e étage avec le formulaire rose pour se faire dire qu’il nous fallait le formulaire bleu du 2e étage ,3e porte à gauche…oups, c’est la 2e porte à droite….
National Health Card = 2h - Je l’ai toujours pas reçu… ça fait un mois que la paperasse est faite…
Et tout ça en moins de deux semaines… Ouf, je suis fatiguée juste à me relire !
À suivre...
J'adore lol!
RépondreSupprimerBon deux petites questions : Est-ce que la puissance du jet dans vos toilettes est en option ? Est-ce qu'il ya une machine a succion dans celle des hommes ? lol!
Jsuis vraiment abasourdi par vos péripéties, trouve moi la traduction de godfather en japonais et je pense que Danny vient de trouver son nouveau surnom... C vrai qu'un tattoo avec des palmier et du feuillage fait vraiment mafieux ;-)
Bien content de vous lire.
A+
xxxxx à vous deux et xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx à Maia
p-ê pas l'air d'un mafieu mais avec la barbe et les cheveux qui poussent un hell's!
RépondreSupprimerOui, Gerry, tu peux augmenter ou réduire la force du jet !!! Paraît que les hommes ont des urinoires où ta quéquette est tenue pendant que tu fais pipi et de la secoue après... Mais, on ne l'a pas vu encore !
RépondreSupprimerlol!
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