1.Demander de l`information
Les japonais ont la fâcheuse habitude de répondre à la question posée, mais seulement cette question-là. Jamais, ils ne vous donneront de l'info supplémentaire. JAMAIS ! Je ne crois pas que c'est par mesquinerie. C`est vraiment quelque chose de culturel… et super «gossant». Donc, conseil no 1 : Songez à tout (TOUT) lorsque vous posez des questions. Sinon, vous risquez de vous taper 1-2 h de mimes, de mauvaises traductions ou pires encore, de dessins pour montrer ce que vous voulez vraiment !
2.Un lift, SVP !
À date, c'est cette facette de leur mentalité que j'aime le moins… Leur manque d'empatie... J`ai une cote de la mort à monter à tous les jours pour me rendre à l'école. Je vous le jure, elle est vraiment quelque chose. Je croise des profs à tous les matins avec leur voiture qui me saluent avec leur plus grand sourire sans penser à arrêter ni même à songer que j`aimerais peut-être ça avoir un break à matin de la cristie cote… osti…
Autre exemple
Hier, il pleuvait des cordes et les profs savent pertinement que la petite nouvelle –euh ME – est en bicyclette, n`a pas amené de parapluie ni même de manteau, car il faisait un temps superbe lorsqu'elle est partie le matin à 6h45 et a pédalé et sué toute l'eau de son corps pendant les 12 km qu`elle devait se taper pour se rendre à l'école…
Donc, je disais que les japonais ne sont pas très enclins à l`empathie. Hier, il pleuvait à boire debout et personne de mon département ne m`a offert de lift au moins jusqu'au terminus de bus. On s'entend, c`est 5 minutes en voiture et sur le chemin de retour de la plupart d'entre eux.
Pas grave si Gaby-Sensei pogne une pneumonie et reste couchée pendant 3 semaines…
Sont-ils emphatiques ? Non ! S'en foutent-ils ? Je ne crois pas… On m`a déjà expliqué que d`être seul dans leur voiture était probablement le seul moment qu`ils avaient avec eux-memes. Beaucoup d`entre eux vivent avec leurs parents ou leurs beaux-parents alors c'est difficile d'être seul. De plus, offrir des lifts à quelqu'un n`est pas quelque chose qui est dans leur coutume… Tout le monde à une voiture ici… sauf la p`tite nouvelle :o)
Moral de cette histoire : Arrête de chialer pis check Meteo Media plus souvent!
mercredi 29 septembre 2010
Différences entre les écoles au Qc et ici
Les élèves et les enseignants au Japon sont VRAIMENT fatigués.
J`arrive assez tôt à l'école (vers 7h30) et y`a déjà des élèves qui sont à leur ``club activity``. Cela peut être autant du sport que de la peinture. Presque tous les élèves sont dans un club quelconque. Ceux qui ne font pas partie d`un club sont considérés paresseux... Lorsque j`arrive dans le départment d'anglais, le 3/4 des enseignants sont déjà assis à leur bureau. Plusieurs arrivent vers 6h30-7h et quittent vers 20-21h. Et moi qui croyais faire un effort surhumain pour arriver tôt et faire bonne impression !
Les enseignants ont une grande responsabilité envers l'éeducation des jeunes. Si un jeune ne réussit pas, ce ne sera pas la faute du jeune ou un manque de supervision des parents. Non, le blâme va aux enseignants…
Quelques faits anodins au sujet des écoles japonaises
- Tous les élèves portent un uniforme.
- Leur secondaire est divisé en 2 étapes : Junior High School et Senior High School. Les junior doivent absolument passer des tests afin de rentrer dans les meilleures écoles (High School). Mon école est la 2e meilleure école dans la Préfecture d'Hiroshima. Les standards ici sont très élevés. Si vous avez une conception des élèves japonais obéissants, studieux et ultra disciplinés, alors à mon école c`est entièrement vrai ! Les élèves n'ont pas le droit de se teindre les cheveux ni se maquiller ni avoir des coupes de cheveux un peu « wild ». Ici, tout le monde se ressemble. C`est assez dérangeant. Disons que mes petits piercings dans les oreilles ont fait beaucoup de bruit parmi les élèves… Une chance qu`ils n`ont pas vu mon tattoo !
- À chaque debut et fin de cours, les élèves saluent et remercient l'enseignant pour la leçon reçue.
- Il n'y pas de concierge dans les écoles au Japon. Toutes les écoles ont un «cleaning period» de 15 minutes où les élèves sont repartis en groupes et sont assignés une tâche à chaque semaine. Bref, les élèves balayent, époussettent, passe l'aspirateur dans les salles où il y a du tapis, nettoient les fenêtres, ramassent les déchets dans le stationnement, etc. J`aime bien le concept… Tout le monde se ramasse et l'école est vraiment propre.
- Les enseignants sont tellement fatigués qu'ils se claquent des «power naps» de 15 minutes. J'ai jamais vu des gens sombrer dans un sommeil profond aussi rapidement et revenir à la réalité tout aussi vite! Fascinant…
- J'utilise trois paires de souliers par jour. Les souliers avec lesquels je suis venue à l'école; les souliers avec lesquels je me promène dans l'école; et les pantoufles (oui, vous avez bien lu) avec lesquelles je me promène dans le department d'anglais. Donc, lorsque je quitte l`ecole, j`enlève mes pantoufles pour enfiler mes souliers d'intérieur et ensuite, j`enlève ceux-ci pour mettre mes souliers d'exterieur… La joie…
- Les profs d`anglais enseignent l`anglais aux élèves en japonais.
Logique, n'est-ce pas ?!
J`arrive assez tôt à l'école (vers 7h30) et y`a déjà des élèves qui sont à leur ``club activity``. Cela peut être autant du sport que de la peinture. Presque tous les élèves sont dans un club quelconque. Ceux qui ne font pas partie d`un club sont considérés paresseux... Lorsque j`arrive dans le départment d'anglais, le 3/4 des enseignants sont déjà assis à leur bureau. Plusieurs arrivent vers 6h30-7h et quittent vers 20-21h. Et moi qui croyais faire un effort surhumain pour arriver tôt et faire bonne impression !
Les enseignants ont une grande responsabilité envers l'éeducation des jeunes. Si un jeune ne réussit pas, ce ne sera pas la faute du jeune ou un manque de supervision des parents. Non, le blâme va aux enseignants…
Quelques faits anodins au sujet des écoles japonaises
- Tous les élèves portent un uniforme.
- Leur secondaire est divisé en 2 étapes : Junior High School et Senior High School. Les junior doivent absolument passer des tests afin de rentrer dans les meilleures écoles (High School). Mon école est la 2e meilleure école dans la Préfecture d'Hiroshima. Les standards ici sont très élevés. Si vous avez une conception des élèves japonais obéissants, studieux et ultra disciplinés, alors à mon école c`est entièrement vrai ! Les élèves n'ont pas le droit de se teindre les cheveux ni se maquiller ni avoir des coupes de cheveux un peu « wild ». Ici, tout le monde se ressemble. C`est assez dérangeant. Disons que mes petits piercings dans les oreilles ont fait beaucoup de bruit parmi les élèves… Une chance qu`ils n`ont pas vu mon tattoo !
- À chaque debut et fin de cours, les élèves saluent et remercient l'enseignant pour la leçon reçue.
- Il n'y pas de concierge dans les écoles au Japon. Toutes les écoles ont un «cleaning period» de 15 minutes où les élèves sont repartis en groupes et sont assignés une tâche à chaque semaine. Bref, les élèves balayent, époussettent, passe l'aspirateur dans les salles où il y a du tapis, nettoient les fenêtres, ramassent les déchets dans le stationnement, etc. J`aime bien le concept… Tout le monde se ramasse et l'école est vraiment propre.
- Les enseignants sont tellement fatigués qu'ils se claquent des «power naps» de 15 minutes. J'ai jamais vu des gens sombrer dans un sommeil profond aussi rapidement et revenir à la réalité tout aussi vite! Fascinant…
- J'utilise trois paires de souliers par jour. Les souliers avec lesquels je suis venue à l'école; les souliers avec lesquels je me promène dans l'école; et les pantoufles (oui, vous avez bien lu) avec lesquelles je me promène dans le department d'anglais. Donc, lorsque je quitte l`ecole, j`enlève mes pantoufles pour enfiler mes souliers d'intérieur et ensuite, j`enlève ceux-ci pour mettre mes souliers d'exterieur… La joie…
- Les profs d`anglais enseignent l`anglais aux élèves en japonais.
Logique, n'est-ce pas ?!
samedi 25 septembre 2010
Merde alors !
Bon, vous le savez tous, Maïa va maintenant à la garderie. Lorsque Danny est allé reconduire Maïa un matin, la directrice lui a expliqué qu’il fallait qu’on lui fournisse un échantillon d’urine et aussi de ses scelles (règlement municipal oblige). Hummm… ok… bizarre… Mais bon, comme on l’a déjà mentionné, ici tout est bizarre! Alors, on s’est dit : « Go with flow et posons-nous plus de questions ! » Ici, les tests d’urine pour enfants doivent être faits avec des petits sacs en plastique qu’on colle après les parties génitales. Donc, lorsque Maïa nous voyait arriver avec celui-ci, elle se sauvait en courant.
Premier test d’urine : échec. Ils nous avaient suggéré de mettre le sac en plastique juste avant le coucher afin d’être certain d’avoir assez d’urine. Euh oui… le problème, c’est que ma fille ne dort pas debout ! Le lendemain matin, le sac est toujours bien installé, mais l’urine avait coulé dans sa couche…
Deuxième essai : On avait finalement réussi à coller le sac, mais Maia s’est assise trop vite après s’être soulagée et toute l’urine a encore coulé dans sa couche ! Troisième tentative : RÉUSSI ! Cette fois-là, nous avons été plus intelligents : On a demandé que ça soit fait à la garderie… Ha ha ha !
Pour ce qui est du test de scelles, c’est là que j’aurais aimé comprendre le japonais davantage ! En fait, on croyait qu’on devait fournir deux échantillons de scelles, mais c’était plus un test de dépistage de vers. Le truc qu’ils nous ont donné était une pellicule en plastique où l’on devait coller un côté sur le trou de pet à Maïa deux matins consécutifs… Nous, en beaux bozos, on leur a fourni deux échantillons de marde ! J’aurais bien aimé voir la tronche de la directrice ce matin-là… Comme disait l’autre : Shit happens!
Premier test d’urine : échec. Ils nous avaient suggéré de mettre le sac en plastique juste avant le coucher afin d’être certain d’avoir assez d’urine. Euh oui… le problème, c’est que ma fille ne dort pas debout ! Le lendemain matin, le sac est toujours bien installé, mais l’urine avait coulé dans sa couche…
Deuxième essai : On avait finalement réussi à coller le sac, mais Maia s’est assise trop vite après s’être soulagée et toute l’urine a encore coulé dans sa couche ! Troisième tentative : RÉUSSI ! Cette fois-là, nous avons été plus intelligents : On a demandé que ça soit fait à la garderie… Ha ha ha !
Pour ce qui est du test de scelles, c’est là que j’aurais aimé comprendre le japonais davantage ! En fait, on croyait qu’on devait fournir deux échantillons de scelles, mais c’était plus un test de dépistage de vers. Le truc qu’ils nous ont donné était une pellicule en plastique où l’on devait coller un côté sur le trou de pet à Maïa deux matins consécutifs… Nous, en beaux bozos, on leur a fourni deux échantillons de marde ! J’aurais bien aimé voir la tronche de la directrice ce matin-là… Comme disait l’autre : Shit happens!
vendredi 24 septembre 2010
Nouveaux amis, une autre bière!
Un soir après le souper, Maïa voulait aller jouer dehors. Nous sommes donc sortis et rendus au bout de l’entrée, nous avons salué un voisin qui prenait une bière avec des amis. Ils avaient terminé leur journée de travail et maintenant c’était l’heure de la bière. Nos trois nouveaux amis étaient assis, chacun un verre à la main, tout près d’un baril d’Asahi, lorsqu’ils nous ont invité à les rejoindre … ce que nous n’avons évidement pas refuser! Un des gars nous a expliqué que sa mère était la propriétaire du liquor store tout près de chez nous… AMEN brother ! Sans le savoir, il est devenu notre nouveau meilleur ami japonais ! Nous avons eu droit à une visite guidée de l’entrepôt du magasin, une petite caverne d’Ali baba ! Veuve Clicquot (même rosé), whiskey canadien et japonais (17 ans!), plusieurs sortes de bières, de « coolers » et même du Dom Pérignon à 500 $ la bouteille! Après une heure de parle-parle, jase-jase à comprendre un ou deux mots, fidèles à nos habitudes nous sommes retournés à la maison un peu « rond- rond ». Merci les boys pour la bière!
vendredi 17 septembre 2010
All you can eat, all you can drink !
Jusqu’à maintenant, nous sommes allés deux fois dans des restaurants « all you can eat – all you can drink ».
La première fois, c'était pour l’enkai (party de bienvenue à Gab) avec ses collègues de travail. Nous avions entendu dire que la soirée pouvaient dégénérer assez rapidement. Je mettais donc préparer pour un gros 5@10 de buverie intense en faisant une sieste avec Maïa dans l’après-midi. Maïa et moi sommes allés rejoindre Gabrielle au centre-ville avant de nous diriger vers le Asian Beer Garden, situé sur le toit d’un centre d’achats de neuf étages. À notre arrivée, nous avons remarqué que nous avions droit à un beau gros buffet. Côté consommation, nous étions au paradis! Notre table était située à quelques mètres de la fontaine de jouvence ! Je me suis dit : «Yes, même si j’suis pacté, j’ai pas trop loin à marcher pour remplir mon verre!» Le premier Kampai passé, let’s go… on part! Heeeuuuu non! Certains collègues à Gab buvaient du thé, d'autres de la liqueur et les autres sirotaient leur bière!
Gab et moi avions comme mission d’être « feeling » assez rapidement. Nous n'avions que quelques précieuses heures pour boire le plus possible et, surtout, avant que Maïa devienne désagréable (il était quand même 19h). Nous étions donc deux clients réguliers à la distributrice de bière. La soirée s’est bien déroulée nos « party animals » bien élevés attendaient le départ des invités pour retourner à la maison. Nous les avons libéré de leurs souffrance vers 21h15, en quelques secondes, poufff, ils avaient tous disparus. Le temps de changer la couche à Maïa, qui soit dit en passant à été très gentille encore un fois, et nous étions seuls à se demander si nous prenions une autre bière ou si nous quittions immédiatement pour aller prendre l’autobus puisque le dernier bus pour retourner à la maison à partir du centre-ville quitte à 22h et la réponse est… Danny retourne à la fontaine de jouvence, une p’tite dernière pour la route! Mission accomplie!
Notre deuxième expérience dans ces fameux restaurants s’est déroulée au Pelican Kitchen avec les autres participants de JET à Fukuyama. Nous avions la ferme impression que cette fois-ci le party allait pogner! Une gang de jeune (disons que nous sommes dans les vieux et les seuls avec une famille ici à Fukuyama) dans un resto « all you can drink » pour 90 minutes c’est certain que le bordel pogne… et encore une fois... NON! Nous étions une vingtaine sur deux tables. À notre table, sur 8-9 personnes, nous étions 4-5 à commander de la bière même chose sur l’autre table. À un certain moment donné, Gab m’a fait remarquer que le party était en train de prendre à l’autre table: une des filles avait sorti son tricot!!!! Wow ça « rock » icitte… Nous en étions donc à notre troisième bière lorsque nos nouveaux voisin ont quitté l’endroit pour retourner à la maison après avoir consommé deux « grands » verres de jus (pour leur défense, je vais spécifier que la femme de notre voisin venait tout juste d’arriver des U.S.A. à peine 24 h auparavant). Une chance qu’il y avait un couple de sud-africains pour nous accompagner. Nous avons fait connaissance avec un japonais qui est en couple avec une personne ressource du JET Programme. Voici comment il s'est présenté : « Hello, My name is not I’m gay, you gay but «She gay» but don’t worry I’m not gay! » Fidèle à nos habitudes, nous sommes sortis de là juste à temps pour prendre le bus de 22h pour retourner à la maison encore une fois « feeling ».
La première fois, c'était pour l’enkai (party de bienvenue à Gab) avec ses collègues de travail. Nous avions entendu dire que la soirée pouvaient dégénérer assez rapidement. Je mettais donc préparer pour un gros 5@10 de buverie intense en faisant une sieste avec Maïa dans l’après-midi. Maïa et moi sommes allés rejoindre Gabrielle au centre-ville avant de nous diriger vers le Asian Beer Garden, situé sur le toit d’un centre d’achats de neuf étages. À notre arrivée, nous avons remarqué que nous avions droit à un beau gros buffet. Côté consommation, nous étions au paradis! Notre table était située à quelques mètres de la fontaine de jouvence ! Je me suis dit : «Yes, même si j’suis pacté, j’ai pas trop loin à marcher pour remplir mon verre!» Le premier Kampai passé, let’s go… on part! Heeeuuuu non! Certains collègues à Gab buvaient du thé, d'autres de la liqueur et les autres sirotaient leur bière!
Gab et moi avions comme mission d’être « feeling » assez rapidement. Nous n'avions que quelques précieuses heures pour boire le plus possible et, surtout, avant que Maïa devienne désagréable (il était quand même 19h). Nous étions donc deux clients réguliers à la distributrice de bière. La soirée s’est bien déroulée nos « party animals » bien élevés attendaient le départ des invités pour retourner à la maison. Nous les avons libéré de leurs souffrance vers 21h15, en quelques secondes, poufff, ils avaient tous disparus. Le temps de changer la couche à Maïa, qui soit dit en passant à été très gentille encore un fois, et nous étions seuls à se demander si nous prenions une autre bière ou si nous quittions immédiatement pour aller prendre l’autobus puisque le dernier bus pour retourner à la maison à partir du centre-ville quitte à 22h et la réponse est… Danny retourne à la fontaine de jouvence, une p’tite dernière pour la route! Mission accomplie!
Notre deuxième expérience dans ces fameux restaurants s’est déroulée au Pelican Kitchen avec les autres participants de JET à Fukuyama. Nous avions la ferme impression que cette fois-ci le party allait pogner! Une gang de jeune (disons que nous sommes dans les vieux et les seuls avec une famille ici à Fukuyama) dans un resto « all you can drink » pour 90 minutes c’est certain que le bordel pogne… et encore une fois... NON! Nous étions une vingtaine sur deux tables. À notre table, sur 8-9 personnes, nous étions 4-5 à commander de la bière même chose sur l’autre table. À un certain moment donné, Gab m’a fait remarquer que le party était en train de prendre à l’autre table: une des filles avait sorti son tricot!!!! Wow ça « rock » icitte… Nous en étions donc à notre troisième bière lorsque nos nouveaux voisin ont quitté l’endroit pour retourner à la maison après avoir consommé deux « grands » verres de jus (pour leur défense, je vais spécifier que la femme de notre voisin venait tout juste d’arriver des U.S.A. à peine 24 h auparavant). Une chance qu’il y avait un couple de sud-africains pour nous accompagner. Nous avons fait connaissance avec un japonais qui est en couple avec une personne ressource du JET Programme. Voici comment il s'est présenté : « Hello, My name is not I’m gay, you gay but «She gay» but don’t worry I’m not gay! » Fidèle à nos habitudes, nous sommes sortis de là juste à temps pour prendre le bus de 22h pour retourner à la maison encore une fois « feeling ».
Minomi matsuri
Par un beau dimanche après-midi, nous sommes allés au parc avec Maïa. Sur place, nous avons remarqué qu’il y avait un nombre anormalement élevé de gens. Nous en avons déduit qu’ils revenaient tous du « sports day » de l’école tout près. Nous étions assis à regarder Maïa courir et glisser avec ses nouveaux petits amis lorsqu’un monsieur est venu nous offrir quelque chose à boire. Mmmm... un bon thé froid sans sucre! Cinq minutes plus tard, notre sauveur est arrivé avec 2 Ashahi (bière) en main nous invitant à se joindre à leur petit get together. C’est ici que ça devient intéressant. Comme le japonais de Gab est encore assez rudimentaire et que le mien se résume à «arigato gozaihimas» et «biru», et leur anglais à Niagara Falls et America avec un accent de p’tit vieux japonais qui a pris quelques bières en 10 minutes, nous avons eu beaucoup de plaisir à essayer de se comprendre.
Matsuri Minomi, Matsuri Minomi… étaient les mots qui sortaient le plus de la bouche de notre sauveur en me pointant du doigt. Gabrielle a finalement compris qu’il s’agissait du festival (Matsuri) de notre quartier (Minomi) et qu’ils venaient de faire de moi un des porteurs du « shrine » de Minomi ce qui représente un très grand honneur ici. Après avoir fait des recherches sur le sujet, il se peut fort bien que je sois vêtu d’un costume traditionnel (p-ê même en bedaine - sans commentaire, svp !) tout en portant ce fameux « shrine » dans les rues du quartier! Le matsuri est le 2-3 octobre. J’ai quelques pratiques la semaine prochaine. Ça risque d’être intéressant. À suivre…
Matsuri Minomi, Matsuri Minomi… étaient les mots qui sortaient le plus de la bouche de notre sauveur en me pointant du doigt. Gabrielle a finalement compris qu’il s’agissait du festival (Matsuri) de notre quartier (Minomi) et qu’ils venaient de faire de moi un des porteurs du « shrine » de Minomi ce qui représente un très grand honneur ici. Après avoir fait des recherches sur le sujet, il se peut fort bien que je sois vêtu d’un costume traditionnel (p-ê même en bedaine - sans commentaire, svp !) tout en portant ce fameux « shrine » dans les rues du quartier! Le matsuri est le 2-3 octobre. J’ai quelques pratiques la semaine prochaine. Ça risque d’être intéressant. À suivre…
Kawaiiiiiiiiii
Le mot qu’on entend le plus souvent depuis notre arrivée.
Traduction : « CUTE ». Malgré le fait que papa est un Dieu sur deux pattes... ici ,c’est bien pour Maïa que toutes les Japonaises le disent...avec un cri strident !
Traduction : « CUTE ». Malgré le fait que papa est un Dieu sur deux pattes... ici ,c’est bien pour Maïa que toutes les Japonaises le disent...avec un cri strident !
Le recyclage
Vous pensiez que le recyclage était chiant au Québec ? Détrompez-vous… Ici, c’est une job à temps plein; tout doit être séparé. Les ordures ménagères et le papier d’un côté, le plastique et les produits d’emballage (il faut retirer bouchons et étiquettes des bouteilles, mais tout va dans le même sac!), l’aluminium, le verre, les vêtements, les produits dangereux (produits ménager, batteries…) etc.
Évidemment, tout doit propre comme un sous neuf; chaque catégorie a sa journée, rien ne doit être mis à la rue le soir avant mais au plus tard à 8 h le matin de la collecte. Le tout placé dans un sac transparent. Au Japon c’est la loi. C’est un crime de ne pas ce plier au règles de recyclage. Après avoir finalement établit notre « routine » de poubelles / recyclage, on nous a informé que nous devions déposer notre recyclage de plastique à l’épicerie si nous voulions vraiment faire notre part pour l’environnement. Sinon, tout ce dur labeur ne sert à rien, tout est brûlé!!! Beau paradoxe…
Évidemment, tout doit propre comme un sous neuf; chaque catégorie a sa journée, rien ne doit être mis à la rue le soir avant mais au plus tard à 8 h le matin de la collecte. Le tout placé dans un sac transparent. Au Japon c’est la loi. C’est un crime de ne pas ce plier au règles de recyclage. Après avoir finalement établit notre « routine » de poubelles / recyclage, on nous a informé que nous devions déposer notre recyclage de plastique à l’épicerie si nous voulions vraiment faire notre part pour l’environnement. Sinon, tout ce dur labeur ne sert à rien, tout est brûlé!!! Beau paradoxe…
mardi 14 septembre 2010
Départ et arrivée à Tokyo
1er août
Bonjour à tous,
Nous sommes désolés pour ce long moment silencieux… Nous vous expliquerons plus tard la raison. Commençons d’abord par notre départ et le vol vers Tokyo. Donc, nous sommes partis chargés à bloc – 5 valises + un parc ! Disons que l’émotion était à son comble. Nos péripéties nipponnes commencent ici… Nous devions identifier nos valises à Montréal (qui partaient directement pour Fukuyama – notre ville) et celle à laquelle nous avions le droit pour Tokyo. Le vol s’est bien déroulé. Maïa a été très gentille pendant les 14h de vol que nous avions à faire. Lorsque nous sommes arrivés à Tokyo, nous devions passer l’immigration. Un mot pour décrire le tout : CHAOTIQUE ! Voici une photo pour vous montrer le nombre impressionnant de gens qui rentraient au pays en même temps que nous… Vous pensiez que c’était long à Dorval… [Voir photo 1]
Après avoir attendu en ligne pendant près d’une heure à une chaleur suffocante, une dame nous a remarqué et nous a indiqué le guichet «VIP familial» Alléluia !!!
Malgré le fait que nous avions sauvé presque 2h d’attente, les bagages ont décidé de se faire désirer et tout le monde nous ont rejoint au tourniquet… Mais bon, nous n’étions plus en ligne avec 2000 personnes!
J’ai eu ma première expérience sensorielle avec une toilette à l’aéroport de Tokyo. Je vous le jure, le Japon est le royaume du «piton». Même les toilettes ont des options. J’explique. Lorsque vous vous assoyez sur le bol, vous pouvez régler la température pour agrémenter votre moment intime. De plus, vous pouvez mettre de la musique et aussi régler la force du jet d’air ou de l’eau pour vous nettoyer le popotin. Avis aux femmes : un jet est aussi disponible pour la section avant ! WOW !!!
p.s. Cette expérience peut créer une dépendance. J’adore déjà le Japon ;o)
Le comité d’accueil qui nous attendait à l’aéroport était assez impressionnant. Disons qu’on ne pouvait pas se perdre ! Une heure de bus plus tard, nous étions «évachés» dans notre beau lit king au très chic Keio Plaza.
Péripétie no 1 : Lorsque j’ai ouvert la valise pour me changer… TABARNACK… d’osti de ciboire… de ! »/$%... Nous avions identifié à Montréal la mauvaise valise pour Tokyo et tout mon linge «business» était entre Tokyo et Fukuyama. Je n’avais même pas de brosse à cheveux ni maquillage. Heureusement, après m’être calmée, je me suis rendue compte qu’en faisant les valises, j’avais dispersé tout nos vêtements au cas où quelque chose du genre nous arriverait. Mais bon, nous n’avions pas pensé qu’une telle erreur puisse se produire à partir de Montréal ! J’avais donc quelques fringues «raisonnables» à me mettre sur le dos et donc, je n’avais pas l’air «d’la chienne à Jacques»!
Les 3 jours à Tokyo ont filé à toute allure. Je devais assister à des séances d’information et patati et patata… Rien d’extraordinaire à raconter. Nous avons eu droit à notre premier passe droit grâce à Maïa. Dan a pu se baigner – avec un t-shirt de surf «2LL» mais grandeur small d’enfant (au Québec) loué à la piscine – avec son tattoo. Disons qu’il avait l’air d’une saucisse cocktail… SEXY comme un tracteur ! Chose à savoir en arrivant au Japon… Tattoo = mafia japonaise. On s’entends-tu que Dan n’a pas l’air japonais pour 5 cents ?! Mais bon, ce n’est que le début des choses bizarres à laquelle nous devons nous plier.
4 août
Départ de Tokyo pour Hiroshima = vol 1h¼ sans problème. Arrivés à Hiroshima, mon supérieur et un des Kyoto-Sensei (directeur-adjoint) de mon école nous attendait avec une belle bannière. Fukuyama est à environ 1h de route de Hiroshima. Nous sommes allés directement à l’école rencontrer le Kocho-Sensei (directeur principal). Il faisait une chaleur incroyable dans son bureau et je devais faire du small talk avec un bonhomme – très sympathique (y’a une tronche tellement joviale) qui ne parle pas un maudit mot d’anglais tout en buvant un thé frette (je n’aime pas le thé chaud; imaginez un thé chaud refroidit!) J’étais tellement jet lagged que je déparlais sans cesse. Au moins, il ne comprenait rien de se que je racontais !
Après cette «charmante» rencontre, Dan et moi pensions allés nous reposer dans notre nouveau chez nous. HA HA HA !!! NO NO NO !!! Les japonais ne connaissent pas les : je suis fatiguée, je viens de me claquer 14h de vol y’a 3 jours, il fait 48c à l’ombre, je sue comme une truie pis je veux juste prendre une CRISSE de douche… OK?! Ils avaient donc d’autres plans pour nous. Direction : City Hall AKA La maison des fous. Vous voulez mettre votre patience à rude épreuve, venez remplir des formulaires ici. Vous pensiez que faire une nouvelle demande de passeport ou attendre une heure pour renouveler votre permis de conduire était long? Détrompez-vous, le Japon est 15 fois plus atroce. On s’ennuie déjà de notre chère Émilie de chez Bell ;o)
Péripétie no 2 : La bureaucratie japonaise
On ne vous racontera pas en détails, mais voici combien de temps chaque étape a pris.
Alien Registration Card (statut de résidence) : 2h (avec mon superviseur!)
Family registration et allocation familiale : 1h (avec mon superviseur!)
Banque (ouvrir un compte) : 1h30 (avec mon superviseur!)
Cellulaire Gab : 2h - avec un anglais qui vit ici depuis 10ans… Nous sommes tombés dessus par hasard… God bless him !!!
Cellulaire Dan : 2h - tout seul comme un grand
Garderie Maïa : Après 3 visites, de nombreux appels entre mon superviseur et la directrice de la garderie, Danny a dû retourner à la maison des fous pour prouver qu’il se cherchait un emploi. Ici, les deux parents doivent travailler pour avoir une place en garderie. Mais comment veux-tu te trouver une job quand tu dois garder ton enfant? Vous voyez le cercle vicieux?
Permis de travail Dan : Retour à la maison des fous! 2h - pour se faire dire qu’il fallait un papier de l’immigration (la bâtisse l’autre bord de la rue) pour ensuite avoir un visa de travail.
Paspy (carte d’autobus pour Dan) = 1h
Internet (2 essais)
1re tentative avec compagnie A = 1h- pour nous faire dire : «Désolés, il n’y a plus de ports d’entrée disponibles dans votre région». QUOI ? On est au Japon, CRISSE ! Vous avez des toilettes qui me ventilent la noune (désolée d’être aussi vulgaire) mais vous n’avez pas une crisse de connexion Internet pour moi ?! J’la comprends pas celle-là…
(Re-bienvenue au Japon)
2e tentative avec compagnie B: Après avoir pédalé pendant 45 minutes à la chaleur intense, nous sommes finalement arrivés au Deo Deo (genre de Future Shop). Disons que notre «déo, déo» ne sentait plus la brise printanière! Deux heures plus tard - et heureusement que je suis tombée sur une ancienne élève de mon école qui parlait très bien l’anglais - nous avons pu remplir les formulaires pour faire notre demande… Mais ce n’est pas tout. Il fallait que Mega Egg (la cie) confirme nos informations avec mon supérieur et qu’après cette confirmation, la cie fasse une demande officielle auprès de ma commission scolaire à Hiroshima. Nous habitons dans un édifice gouvernemental, alors c’est 8 fois plus compliqué. Comme tout est rapide ici, tout se fait par la poste et non par Internet ou par fax.
Ça fait près d’un mois que nous attendons.
Assurances familiales (prouver que Maia était mon bébé - nous n’avons pas le même nom de famille) = 3h de va-et-vient… 3e étage avec le formulaire rose pour se faire dire qu’il nous fallait le formulaire bleu du 2e étage ,3e porte à gauche…oups, c’est la 2e porte à droite….
National Health Card = 2h - Je l’ai toujours pas reçu… ça fait un mois que la paperasse est faite…
Et tout ça en moins de deux semaines… Ouf, je suis fatiguée juste à me relire !
1er août
Bonjour à tous,
Nous sommes désolés pour ce long moment silencieux… Nous vous expliquerons plus tard la raison. Commençons d’abord par notre départ et le vol vers Tokyo. Donc, nous sommes partis chargés à bloc – 5 valises + un parc ! Disons que l’émotion était à son comble. Nos péripéties nipponnes commencent ici… Nous devions identifier nos valises à Montréal (qui partaient directement pour Fukuyama – notre ville) et celle à laquelle nous avions le droit pour Tokyo. Le vol s’est bien déroulé. Maïa a été très gentille pendant les 14h de vol que nous avions à faire. Lorsque nous sommes arrivés à Tokyo, nous devions passer l’immigration. Un mot pour décrire le tout : CHAOTIQUE ! Voici une photo pour vous montrer le nombre impressionnant de gens qui rentraient au pays en même temps que nous… Vous pensiez que c’était long à Dorval… [Voir photo 1]
Après avoir attendu en ligne pendant près d’une heure à une chaleur suffocante, une dame nous a remarqué et nous a indiqué le guichet «VIP familial» Alléluia !!!
Malgré le fait que nous avions sauvé presque 2h d’attente, les bagages ont décidé de se faire désirer et tout le monde nous ont rejoint au tourniquet… Mais bon, nous n’étions plus en ligne avec 2000 personnes!
J’ai eu ma première expérience sensorielle avec une toilette à l’aéroport de Tokyo. Je vous le jure, le Japon est le royaume du «piton». Même les toilettes ont des options. J’explique. Lorsque vous vous assoyez sur le bol, vous pouvez régler la température pour agrémenter votre moment intime. De plus, vous pouvez mettre de la musique et aussi régler la force du jet d’air ou de l’eau pour vous nettoyer le popotin. Avis aux femmes : un jet est aussi disponible pour la section avant ! WOW !!!
p.s. Cette expérience peut créer une dépendance. J’adore déjà le Japon ;o)
Le comité d’accueil qui nous attendait à l’aéroport était assez impressionnant. Disons qu’on ne pouvait pas se perdre ! Une heure de bus plus tard, nous étions «évachés» dans notre beau lit king au très chic Keio Plaza.
Péripétie no 1 : Lorsque j’ai ouvert la valise pour me changer… TABARNACK… d’osti de ciboire… de ! »/$%... Nous avions identifié à Montréal la mauvaise valise pour Tokyo et tout mon linge «business» était entre Tokyo et Fukuyama. Je n’avais même pas de brosse à cheveux ni maquillage. Heureusement, après m’être calmée, je me suis rendue compte qu’en faisant les valises, j’avais dispersé tout nos vêtements au cas où quelque chose du genre nous arriverait. Mais bon, nous n’avions pas pensé qu’une telle erreur puisse se produire à partir de Montréal ! J’avais donc quelques fringues «raisonnables» à me mettre sur le dos et donc, je n’avais pas l’air «d’la chienne à Jacques»!
Les 3 jours à Tokyo ont filé à toute allure. Je devais assister à des séances d’information et patati et patata… Rien d’extraordinaire à raconter. Nous avons eu droit à notre premier passe droit grâce à Maïa. Dan a pu se baigner – avec un t-shirt de surf «2LL» mais grandeur small d’enfant (au Québec) loué à la piscine – avec son tattoo. Disons qu’il avait l’air d’une saucisse cocktail… SEXY comme un tracteur ! Chose à savoir en arrivant au Japon… Tattoo = mafia japonaise. On s’entends-tu que Dan n’a pas l’air japonais pour 5 cents ?! Mais bon, ce n’est que le début des choses bizarres à laquelle nous devons nous plier.
4 août
Départ de Tokyo pour Hiroshima = vol 1h¼ sans problème. Arrivés à Hiroshima, mon supérieur et un des Kyoto-Sensei (directeur-adjoint) de mon école nous attendait avec une belle bannière. Fukuyama est à environ 1h de route de Hiroshima. Nous sommes allés directement à l’école rencontrer le Kocho-Sensei (directeur principal). Il faisait une chaleur incroyable dans son bureau et je devais faire du small talk avec un bonhomme – très sympathique (y’a une tronche tellement joviale) qui ne parle pas un maudit mot d’anglais tout en buvant un thé frette (je n’aime pas le thé chaud; imaginez un thé chaud refroidit!) J’étais tellement jet lagged que je déparlais sans cesse. Au moins, il ne comprenait rien de se que je racontais !
Après cette «charmante» rencontre, Dan et moi pensions allés nous reposer dans notre nouveau chez nous. HA HA HA !!! NO NO NO !!! Les japonais ne connaissent pas les : je suis fatiguée, je viens de me claquer 14h de vol y’a 3 jours, il fait 48c à l’ombre, je sue comme une truie pis je veux juste prendre une CRISSE de douche… OK?! Ils avaient donc d’autres plans pour nous. Direction : City Hall AKA La maison des fous. Vous voulez mettre votre patience à rude épreuve, venez remplir des formulaires ici. Vous pensiez que faire une nouvelle demande de passeport ou attendre une heure pour renouveler votre permis de conduire était long? Détrompez-vous, le Japon est 15 fois plus atroce. On s’ennuie déjà de notre chère Émilie de chez Bell ;o)
Péripétie no 2 : La bureaucratie japonaise
On ne vous racontera pas en détails, mais voici combien de temps chaque étape a pris.
Alien Registration Card (statut de résidence) : 2h (avec mon superviseur!)
Family registration et allocation familiale : 1h (avec mon superviseur!)
Banque (ouvrir un compte) : 1h30 (avec mon superviseur!)
Cellulaire Gab : 2h - avec un anglais qui vit ici depuis 10ans… Nous sommes tombés dessus par hasard… God bless him !!!
Cellulaire Dan : 2h - tout seul comme un grand
Garderie Maïa : Après 3 visites, de nombreux appels entre mon superviseur et la directrice de la garderie, Danny a dû retourner à la maison des fous pour prouver qu’il se cherchait un emploi. Ici, les deux parents doivent travailler pour avoir une place en garderie. Mais comment veux-tu te trouver une job quand tu dois garder ton enfant? Vous voyez le cercle vicieux?
Permis de travail Dan : Retour à la maison des fous! 2h - pour se faire dire qu’il fallait un papier de l’immigration (la bâtisse l’autre bord de la rue) pour ensuite avoir un visa de travail.
Paspy (carte d’autobus pour Dan) = 1h
Internet (2 essais)
1re tentative avec compagnie A = 1h- pour nous faire dire : «Désolés, il n’y a plus de ports d’entrée disponibles dans votre région». QUOI ? On est au Japon, CRISSE ! Vous avez des toilettes qui me ventilent la noune (désolée d’être aussi vulgaire) mais vous n’avez pas une crisse de connexion Internet pour moi ?! J’la comprends pas celle-là…
(Re-bienvenue au Japon)
2e tentative avec compagnie B: Après avoir pédalé pendant 45 minutes à la chaleur intense, nous sommes finalement arrivés au Deo Deo (genre de Future Shop). Disons que notre «déo, déo» ne sentait plus la brise printanière! Deux heures plus tard - et heureusement que je suis tombée sur une ancienne élève de mon école qui parlait très bien l’anglais - nous avons pu remplir les formulaires pour faire notre demande… Mais ce n’est pas tout. Il fallait que Mega Egg (la cie) confirme nos informations avec mon supérieur et qu’après cette confirmation, la cie fasse une demande officielle auprès de ma commission scolaire à Hiroshima. Nous habitons dans un édifice gouvernemental, alors c’est 8 fois plus compliqué. Comme tout est rapide ici, tout se fait par la poste et non par Internet ou par fax.
Ça fait près d’un mois que nous attendons.
Assurances familiales (prouver que Maia était mon bébé - nous n’avons pas le même nom de famille) = 3h de va-et-vient… 3e étage avec le formulaire rose pour se faire dire qu’il nous fallait le formulaire bleu du 2e étage ,3e porte à gauche…oups, c’est la 2e porte à droite….
National Health Card = 2h - Je l’ai toujours pas reçu… ça fait un mois que la paperasse est faite…
Et tout ça en moins de deux semaines… Ouf, je suis fatiguée juste à me relire !
À suivre...
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